Invité de notre matinale, Jacques Attali est revenu sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France lors de l’Assemblée générale de l’ONU ce lundi. L’ancien haut fonctionnaire et conseiller de François Mitterrand salue une étape « nécessaire », mais rappelle que sans défaite politique de Benyamin Netanyahou, la situation risque de ne pas s’améliorer.
Devant les Nations Unies à New York, le président de la République a officialisé la reconnaissance par la France de l'État de Palestine. « Cette reconnaissance est la solution qui, seule, permettra la paix », a-t-il insisté à la tribune.
La reconnaissance de l’Etat palestinien par la France, perçue par Israël comme une « récompense au terrorisme », risque de détériorer durablement les relations avec Tel-Aviv. Ce geste pourrait avoir des conséquences diplomatiques fortes et, dans une moindre mesure, d’éventuelles répercussions commerciales. Décryptage avec Xavier Guignard, enseignant et chercheur au centre de recherche Noria Research.
Ce soir, le Président de la République française reconnaîtra l’existence d’un État palestinien au cours de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU. Cette annonce a encouragé de nombreuses manifestations de soutien, y compris le pavoisement du drapeau palestinien sur les mairies, qui pose des questions juridiques et a suscité la réaction de nombreuses personnalités politiques. Tour d’horizon des règles en vigueur.
Ce week-end à Arras, Gabriel Attal a posé les jalons d’une candidature à la présidentielle de 2027. Comme d’autres candidats potentiels au centre, le secrétaire général de Renaissance a pris ses distances avec le bilan du Président de la République. Pas de quoi le démarquer de ses concurrents, car l’espace politique du bloc central s’est restreint en 10 ans.
Nommément mis en cause par Bernard Arnault, l’économiste Gabriel Zucman continue de défendre son mécanisme de taxation des plus hauts patrimoines. Le milliardaire assure de son côté déjà être « le tout premier contribuable français à titre personnel. » Une position qu’il avait déjà dû étayer devant la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises. Retour sur les enseignements de son audition.
Une manifestation anti-immigration a dégénéré à La Haye samedi, à quelques semaines de nouvelles élections législatives, dans un système politique néerlandais fracturé. Des violences qui témoignent d’un « mouvement de propagation et de développement de l’extrême-droite », selon le chercheur Gilles Ivaldi.
Comment comprendre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par le Royaume-Uni, annoncée ce dimanche 21 septembre ? Qu’est-ce que cela change dans l’ordre mondial ? Réponses avec Sylvain Gaillaud, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la politique étrangère britannique.
52 mairies dirigées par la gauche, ont hissé le drapeau palestinien au fronton de l’Hôtel de ville ce lundi, alors qu’Emmanuel Macron reconnaitra officiellement l’Etat de Palestine ce soir à l’ONU. Un pavoisement auquel s’oppose Bruno Retailleau.
Alors qu’Olivier Faure a proposé d’afficher le drapeau palestinien sur les mairies à l’occasion de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France ce lundi, Rémi Féraud préfère l’affichage des deux drapeaux palestiniens et israéliens, « pour envoyer un signal politique d’une solution à deux Etats. »
Avant la nomination du nouveau gouvernement, la pression monte autour d’une taxation des plus hauts patrimoines demandée par la gauche. Le RN y est fondamentalement opposé, comme l’a rappelé son porte-parole, Laurent Jacobelli, dans la matinale de Public Sénat.
Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de la violer en 2023, a indiqué ce week-end qu’il démissionnerait de son mandat début octobre. « Un repli stratégique, à quelques mois de son procès », a dénoncé la députée.
Il a été l’un des visages les plus connus de la télé française. Chaque soir, celui qui réunissait plus de 10 millions de spectateurs, faisait tourner la roue pour la plus grande fortune des candidats de son émission. Un animateur, formé, on le sait peu, aux Beaux-Arts de Bordeaux, et qui fût dans une première vie dessinateur de presse. Cette semaine, Christian Morin est l’invité de Rebecca Fitoussi dans un monde, un regard.
Fort de son succès, le programme d’échange Erasmus+ pourrait voir bondir son budget de 50% sur la période 2028-2034. Annoncée par la Commission européenne dans le cadre financier pluriannuel, cette augmentation s’explique par la nécessité de répondre à la demande toujours plus importante des européens en quête d’aventures. Derrière cette progression, plusieurs enjeux majeurs se dessinent : démocratisation de la mobilité, construction d’une éducation européenne, ouverture à la professionnalisation. Autant de sujets débattus par les invités de l’émission Ici l’Europe, diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat (tous les samedis à 16h30).
Jeudi soir, lors d’un bureau national, le Parti socialiste a décidé de suspendre à titre conservatoire la sénatrice de la Charente Nicole Bonnefoy, pour s’être présentée à la présidence de son département contre la candidate investie. Une sanction qualifiée d’ « irrégulière » par la sénatrice, ce que conteste la direction du parti. « Quand on est dans un parti politique, on respecte les règles collectives», répond un cadre PS. Nicole Bonnefoy reste cependant sénatrice et membre du groupe PS au Sénat.
Au bord de l’abime en 2011, touché de plein fouet par la crise économique, le Portugal a réussi en 14 ans à assainir ses finances publiques. Aujourd’hui, le pays est érigé en modèle au sein de l’Union européenne, certains parlent même d’un miracle économique. Les leçons sont-elles transposables en France ? Eléments de réponse.
A quatre jours de la reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine par la France devant l’Assemblée générale de l’ONU, Emmanuel Macron s’est montré très critique envers le gouvernement de l’Etat hébreu à la télévision israélienne. Et pour cause, il y a urgence à tenter de « préserver la solution à deux Etats », selon David Rigoulet-Roze.
Gabriel Attal fait sa rentrée politique, ce week-end, à Arras, où il espère marquer les esprits lors d’un « grand meeting ». Il entend « dresser ce chemin d’espoir qui est de repenser globalement notre modèle », explique la députée Renaissance Prisca Thévenot, proche de l’ex-premier ministre. L’objectif du parti est bien « d’avoir un candidat à l’élection présidentielle », confie un cadre. Mais son ambition à peine voilée interroge, jusqu’en interne…
Après la mobilisation du 18 septembre contre les politiques d’austérité, c’est par un simple communiqué que le Premier ministre a réagi. Depuis son arrivée à Matignon, Sébastien Lecornu est relativement discret et privilégie les messages sur ses réseaux sociaux pour faire passer ses annonces. Mais sans gouvernement, sans majorité et alors qu’une crise sociale couve, le Premier ministre a-t-il intérêt à faire autrement ? Analyse.
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilés dans toute la France. La mobilisation du 18 septembre a été scrutée de près par la presse étrangère, laquelle accorde une large part ce vendredi au climat social en France.