Lorsqu'on évoque la crise migratoire en Méditerranée, les fantasmes statistiques fusent encore sur les plateaux télé. Brandis notamment par l'extrême droite et les mouvements populistes.
Le Front national quadruple sa présence à l’Assemblée nationale mais échoue à constituer un groupe parlementaire, après la défaite de plusieurs figures. L’heure de la « refondation » s’amorce.
Au lendemain du second tour des législatives, Farida Amrani , candidate de La France insoumise conteste toujours la victoire, avec 139 voix d’écart, de l'ancien Premier ministre PS Manuel Valls dans l'Essonne. Alors qu’il est impossible de recompter les bulletins, elle a annoncé « qu’un recours allait être déposé rapidement. »
Balayée dès le premier tour à la présidentielle, défaite aux législatives, la droite a néanmoins sauvé plus de 100 sièges dans la nouvelle Assemblée. Un score qui n’efface pas les divisions en interne à quelques jours du vote de confiance au gouvernement.
Cinq sénateurs étaient candidats aux législatives de 2017 : Luc Carvounas (PS), Gaëtan Gorce (PS), Leila Aïchi (divers droite), Stéphane Ravier (FN) et Eliane Giraud (PS). Seul Luc Carvounas quittera le Palais du Luxembourg pour le Palais Bourbon.
Un groupe LREM sera créé d’ici la fin de la semaine au Sénat. Selon nos informations, le sénateur ex-PS François Patriat, qui s’active en coulisses, vient d’envoyer la charte fondatrice du futur groupe à tous les sénateurs Macron compatibles, qu’ils soient de gauche, du centre ou de droite.
Au lendemain du second tour des législatives, Farida Amrani , candidate de La France insoumise conteste toujours la victoire de l'ancien Premier ministre dans l'Essonne. Manuel Valls a fait son entrée ce matin à l’Assemblée nationale.