Deuxième épisode du feuilleton des investitures aux sénatoriales de La République en Marche. Après avoir dévoilé une première série de candidats la semaine dernière, hier soir, 18 nouveaux candidats ont été officialisés.
Le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, a dévoilé mardi soir le nom de 18 nouveaux candidats aux élections sénatoriales de septembre, dont la ministre auprès du ministre de l'Intérieur, Jacqueline Gourault (MoDem), dans le Loir-et-Cher.
Ce mardi, les sénateurs ont été amenés à se prononcer sur les différents amendements apportés à l’article 1 du projet de loi d’habilitation, qui entend notamment donner aux accords d’entreprise une « place centrale ». La quasi-totalité d’entre eux ont été rejetés, à la grande déception des communistes et des socialistes, auteurs de la plupart d’entre eux.
Auditionné par la commission des Affaires économiques du Sénat, le ministre de l’Économie dit « assumer » des « décisions courageuses » dans la baisse de la dépense publique.
Alors que le gouvernement a commencé à défendre son projet de loi d’habilitation à réformer le droit du travail au Sénat, les chiffres du chômage pourraient jouer en sa faveur puisqu'il a baissé de 0,3% en juin.
Le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre du travail, Muriel Pénicaud, ont rencontré pour la dernière fois de la saison, mardi 25 juillet, les partenaires sociaux, avant la présentation, fin août, des ordonnances sur le code du travail.
Pour le deuxième jour de discussion sur le projet de loi d’habilitation, les sénateurs communistes avaient prévu de marquer le coup. Brandissant leurs pancartes fustigeant un accord « pour le Medef » et dénonçant un « coup de force social », ils ont voulu marquer plus encore leur opposition au texte sur le renforcement du dialogue social.
En pleine polémique sur la baisse des APL, le sénateur LR, Philippe Dallier, rapporteur du budget du logement au Sénat a rappelé que cette décision était celle de l’actuel gouvernement.
Ce mardi, la séance publique sur le projet de loi d’habilitation s’est ouverte sur le report de l’impôt à la source, qui figure à l’article 9 du texte sur le renforcement du dialogue social. Des amendements visant à sa suppression avaient été déposés mais aucun d’eux n’a été adopté.