Invité de la matinale de Public Sénat ce mardi, Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine a pris position contre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France la semaine prochaine. Il a également débattu avec le maire communiste de Gennevilliers Patrice Leclerc sur l’attitude que doit avoir la France face à l’intensification des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.
Très attendue, la décision du tribunal d’Ankara sur une possible destitution de la direction du principal parti politique d’opposition, a finalement été reportée au 24 octobre, à l’issue d’une audience qui s’est tenue ce lundi 15 septembre. Mais « ce n’est pas du tout un temps de répit », prévient la chercheuse Nora Seni.
De nombreuses figures du monde de l’entreprise ont exprimé ces dernières semaines leur rejet de la taxe Zucman, qui imposerait à hauteur de 2% le patrimoine des 1800 foyers les plus riches en France. La mesure, défendue par la gauche, est qualifiée de « contre-productive » par une trentaine de dirigeants de la tech. Qu’en est-il vraiment ? Réponse avec deux économistes aux visions opposées sur la question.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Le scrutin s’est déroulé comme attendu : avec les voix de 20 grands électeurs sur 38, Annick Girardin a été réélue au Sénat dès le premier tour. L’ancienne ministre retrouve le siège qui lui a été retiré l’année dernière.
À l’approche des débats budgétaires au Parlement, le rapport sénatorial sur l’utilisation des aides publiques versées aux entreprises continue d’irriguer le débat public, tout comme le périmètre de ces dernières.
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.
Huit jours après le mouvement « Bloquons tout », c’est au tour des syndicats d’appeler à manifester ce jeudi. Ils espèrent surfer sur la forte mobilisation du 10 septembre pour faire entendre leurs revendications.
Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu recevra mercredi à 9h30 les responsables du Parti socialiste, avec qui il devra négocier un accord sur le budget 2026 pour éviter une censure. Ils seront suivis par les Ecologistes, le RN, puis par les communistes.
Vagues de chaleur, sécheresses, inondations… L’été 2025, a été marqué par une météo extrême. L’Espagne, la France et l’Italie figurent parmi les pays les plus touchés par ces catastrophes climatiques, d’après une étude publiée ce lundi 15 septembre par des économistes.
Face à l’instabilité politique qui s’installe en France, certaines personnalités réclament désormais le départ d’Emmanuel Macron du pouvoir. « Je pense qu’il doit démissionner », demande ainsi ce lundi 15 septembre le général Christophe Gomart, eurodéputé LR, invité de la matinale de Public Sénat.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Martyr de la vérité » selon Donald Trump, l’influenceur polémiste au service du mouvement MAGA a été abattu mercredi 10 septembre dans l’Utah. Un meurtre qui s’inscrit dans un climat de recrudescence de la violence politique aux Etats-Unis, selon le chercheur Alexis Pichard.
Les réactions politiques sont vives, après l’agression d’un policier, jeudi soir à Tourcoing. A droite, on appelle à mettre en place des peines minimales. Le syndicat de police Alliance dénonce une violence contre les forces de l’ordre qui « prospère » en France.
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
L’agence de notation Fitch doit publier sa décision dans les prochaines heures sur la note souveraine de la France. Elle est la première des plus importantes agences à communiquer cet automne. La perte du « double A », si elle intervenait, reléguerait la France dans une catégorie inférieure.