Onze organisations associations ont dénoncé dans un communiqué commun ce 19 mars l’adoption la veille au Sénat d’une proposition de loi qui allonge la durée de résidence nécessaire au versement de plusieurs prestations sociales pour les étrangers.
Invité de la matinale de Public Sénat, Stéphane Le Foll est revenu sur le Congrès du PS qui se déroulera en juin prochain. Face à la multiplication des candidatures, l’ancien ministre de François Hollande souhaite un changement de ligne claire, et tacle la nouvelle génération du parti, incapable « d’écrire une nouvelle page » de l’histoire de la famille socialiste.
Initiée par Vincent Louault, sénateur indépendant d’Indre-et-Loire, la proposition de loi vise à supprimer l’obligation de création des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les agglomérations. Pour le sénateur, cette « obligation » est source de « beaucoup trop d’inégalités et de tensions au sein de nos territoires ».
Les sénateurs ont fait passer de neuf mois à deux ans le délai de résidence nécessaire aux étrangers en situation régulière pour pouvoir prétendre à certaines aides sociales. La droite sénatoriale, qui a déjà tenté à plusieurs reprises de faire adopter ce durcissement de la législation, s’est toujours heurtée au Conseil constitutionnel. En face, la gauche a voulu dénoncer une volonté d’affichage idéologique.
Dans un climat tendu, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à allonger la durée de rétention administrative pour certains étrangers condamnés pour des faits d’une particulière gravité. Un texte adopté avec le soutien du gouvernement et fortement critiqué par la gauche qui y voit une mesure inefficace et dangereuse pour l’Etat de droit.
Après un nouveau couac entre ministres, avec Gérald Darmanin faisant planer la menace d’une démission s’il n’était pas entendu sur l’interdiction du port du voile dans les compétitions sportives, François Bayrou a dû recadrer ses ministres, donnant raison à la ligne dure. Mais l’épisode est symptomatique d’un problème plus profond dans la majorité.
La ligne dure défendue par le ministre de l’Intérieur vis-à-vis de l’Algérie, qui refuse les expulsions ordonnées par la France, clive profondément au Sénat. La droite sénatoriale soutient sans hésitation son ancien président. En face, les socialistes craignent une « escalade » sans résultats.
Alors que les tensions s’intensifient entre la France et l’Algérie, notamment sur le dossier migratoire, Bruno Retailleau a annoncé le 17 mars suspendre l’accord de 2007 qui lie les deux pays. Avec l’accord conclu le 27 décembre 1968, ils sont dans le viseur de la droite depuis plusieurs années. Que contiennent ces textes ?
Les sénateurs ont très largement adopté la proposition de loi visant à modifier le « zéro artificialisation nette ». Le texte supprime notamment l’objectif de réduire de 50 % l’artificialisation des sols d’ici 2031. Les socialistes se sont abstenus, dénonçant « un détricotage ». Les écologistes s’y sont opposés, fustigeant « une loi à contretemps ».
L’Allemagne est en plein revirement économique et géopolitique, acceptant de lever son frein à la dette pour réarmer le pays. Guillaume Duval, ancien « speechwriter » de Josep Borrell, commissaire européen chargé des Affaires extérieures entre 2020 et 2024 et ancien rédacteur en chef d'Alternatives Économiques, revient sur cette rupture majeure chez notre voisin allemand et relativise les retombées positives pour l’Europe et la France. Entretien.
Après une visite de la base aérienne de Luxeuil-Saint Sauveur en Haute-Saône, le président Emmanuel Macron a déclaré vouloir « poursuivre l’effort militaire » et a annoncé plusieurs investissements pour « l’armée de l’Air et l’Espace. »
A deux mois du scrutin interne l’opposant à Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau a déposé sa candidature pour prendre la tête de LR. Son directeur de campagne revendique plusieurs milliers de soutiens parmi les adhérents ainsi qu’une centaine de parlementaires.
Les municipales 2026, prochaine échéance électorale, devraient avoir lieu en mars 2026. Si nous ne connaissons pas encore la date précise du scrutin, il est possible de se faire une idée de quand le gouvernement compte l’annoncer.
Invité de la matinale de Public Sénat, Jean-Philippe Tanguy (RN) a dénoncé l’attitude de l’Algérie, qui a refusé d’accueillir une soixantaine de ressortissants expulsés par la France. Le député RN estime qu’Emmanuel Macron s’est mis “dans la main du régime algérien” depuis 2017 et ses propos sur la colonisation
À l’occasion d’un débat, les sénateurs ont livré leurs points de vue sur le réarmement de l’Europe et son financement. Les élus du palais du Luxembourg se sont montrés sceptiques sur la capacité du plan européen à renforcer l’industrie de défense européenne. Par ailleurs, la question du financement reste centrale alors que les instruments proposés par la Commission européenne peinent à convaincre.
En jugeant impossible un retour à l’âge légal de départ qui prévalait avant la dernière réforme, le Premier ministre a provoqué des tensions entre syndicats et gouvernement, mais également avec les oppositions. Y compris les socialistes, qui lui avaient donné une chance en février. Le débat sur l’utilité du « conclave » sur les retraites occasionne aussi des crispations avec Edouard Philippe.
En mobilisant ses troupes ce week-end, le candidat à la présidentielle rappelle qu’il est déjà tourné vers 2027, tout en marquant sa différence, quitte à sérieusement prendre ses distances avec François Bayrou. Un tour de chauffe à destination aussi des militants.
Pendant près de deux ans, la pandémie de Covid-19 a mis les économies du monde entier à l’arrêt. Cinq ans plus tard, quelles traces la France garde-t-elle de cette période inédite ? Réponses avec l’économiste Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l’OFCE.
Pourrait-on revivre un Covid-19 ? Cinq ans après le début du confinement, quels sont les risques épidémiologiques qui pèsent sur la France ? Si de nombreuses découvertes et pratiques médicales permettent aujourd’hui de limiter une épidémie de type Covid, de nouveaux virus apparaissent sur le territoire, portés notamment par le réchauffement climatique.
L’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi du Sénat visant à renforcer la lutte contre le narcotrafic s’annonce mouvementée dans un contexte de forte fracturation politique. Bien loin du consensus qui a permis l’adoption de ce texte par l’ensemble des groupes politiques à la Chambre haute. Les sénateurs attendent avec inquiétude l’ouverture des débats, après une première série de suppressions de dispositions en commission.