Les députés LR, pourtant membres du bloc gouvernemental, se sont divisés au moment de voter la confiance à François Bayrou, ce lundi après-midi à l’Assemblée nationale. Une situation qui trahit les hésitations de la droite à moins de deux ans de la présidentielle, tiraillée entre ses aspirations gouvernementales et la crainte d’être « sanctionnée dans les urnes au titre du macronisme ».
Pour les parlementaires du bloc central, l’après s’écrit toujours du côté du bloc central, malgré la chute de François Bayrou. « Les socialistes nous sanctionnent et il faudrait le lendemain matin les soutenir ? » s’étonne le président de l’UDI, Hervé Marseille. « Le chef de l’Etat doit nommer un premier ministre rapidement », pense le sénateur Renaissance, François Patriat, mettant en garde sur les « difficultés à avoir un budget dans les temps ».
Les présidents des trois groupes de gauche au Sénat appellent Emmanuel Macron à choisir un Premier ministre issu de la gauche, pour préparer un gouvernement en « rupture » avec la politique menée depuis 2017.
Sans surprise, les députés ont voté contre la confiance réclamée par François Bayrou à l’Assemblée. Un pari perdu pour le premier ministre, qui entraîne sa démission, plongeant le pays dans une nouvelle ère d’instabilité. Les regards sont désormais braqués vers l’Elysée. Emmanuel Macron doit nommer un nouveau premier ministre. A moins qu’il ne décide de dissoudre à nouveau…
Durant son passage à Matignon, François Bayrou n’a pas réellement pratiqué la politique du compromis et de l’ouverture à la gauche, alors qu’il a défendu cette méthode durant toute sa carrière politique. Retour sur cette promesse non tenue avec deux historiens Jean Garrigues et Christian Delporte.
Alors que François Bayrou s’exprime devant les députés dans le cadre du vote de confiance qui pourrait décider de son avenir à Matignon, un mouvement symbolique prend de l’ampleur dans le pays. Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux relaient des appels à organiser des « pots de départ » en son honneur, avec des rassemblements prévus ce lundi 8 septembre devant de nombreuses mairies.
Le procès en appel de l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026. Le calendrier de la cour d’appel de Paris a été annoncé ce 8 septembre.
A deux jours du mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre, le patron du groupe Les Indépendants - République et Territoires, Claude Malhuret s’alarme du « nihilisme absolu » du mouvement « Bloquons tout ».
En engageant la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale ce lundi 8 septembre, François Bayrou prend un risque politique que la Ve République n’a encore jamais connu. Aucun Premier ministre, depuis 1958, n’a jamais été contraint à quitter Matignon à la suite d’un vote de confiance.
Alors que François Bayrou va engager la responsabilité de son gouvernement sur la question du déficit public et de l’effort budgétaire de 44 milliards pour le résorber ce lundi, un sondage Toluna Harris Interactive révèle qu’une dissolution profiterait largement au Rassemblement national et ses alliés.
François Bayrou vit probablement ses derniers moments en tant que Premier ministre. Les députés sont appelés à voter la confiance de son gouvernement. Sauf retournement de situation improbable, une majorité des députés voteront contre. On vous explique le déroulement de cette séance décisive.
Comme attendu les députés ont refusé la confiance au Premier ministre par 364 voix contre, 194 voix pour. En conséquence, François Bayrou va remettre sa démission à Emmanuel Macron qui va devoir nommer un nouveau locataire à Matignon.
Devant 2 500 adhérents réunis en Congrès à Port-Marly dans les Yvelines, le patron de LR, Bruno Retailleau, a fixé le cap de sa famille politique à la veille de la probable chute du gouvernement Bayrou.
Les Républicains ont officiellement tourné la page du mandat d’Éric Ciotti en adoptant de nouveaux statuts. Désignation du candidat à la présidentielle, destitution du président du LR en cas de « grave manquement » à ses devoirs… les Républicains promettent une simplification de leur mode de fonctionnement. Mais à la veille du vote de confiance, la division couve entre les deux anciens rivaux à la présidence du parti, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
Le vote de confiance demandé par François Bayrou agite la rentrée politique des Républicains réunis à Port-Marly dans les Yvelines. La droite se prépare à négocier les termes de sa participation à un futur gouvernement. Ce scrutin surprise attendu lundi fait également réapparaître des lignes de fractures au sein des Républicains, malgré la large victoire de Bruno Retailleau en mai dernier, élu président du parti face à Laurent Wauquiez.
C’est le rendez-vous traditionnel de la rentrée sur la scène européenne. Mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission prononcera à Strasbourg son discours sur l’Etat de l’Union, sorte de discours de politique générale qui doit lui permettre de tracer les grands enjeux pour l’année à venir. Mais après un été marqué par un accord douanier décrié avec Donald Trump, le discours d’Ursula von der Leyen est très attendu par les eurodéputés, dont certains n’ont pas de mots assez durs envers la présidente de la Commission.
Alors que la trentaine de pays de la coalition des volontaires, soutiens de l’Ukraine, réunis à l’Elysée, s’est mise d’accord sur des garanties de sécurité, l’issue du conflit dépend toujours de la stratégie de Donald Trump qui pour l’instant va d’échec en échec. Face au conflit ukrainien, que peut faire l’Europe ? On en débat avec nos experts cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat (tous les samedis à 16h30)
L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.
Depuis le mois de juillet, le Royaume-Uni est le théâtre de mobilisations contre les migrants, accusés de mettre en danger les enfants et les jeunes filles. Ce 5 septembre, le Premier ministre Keir Starmer annonce remanier profondément son gouvernement. Comment comprendre ce phénomène, dans un pays qui a vu arriver à sa tête le parti travailliste il y a plus d’un an ? Eclairages de Florence Faucher, professeure de science politique à Sciences Po, directrice du centre d’études européennes et de politique comparée.
Alors que le gouvernement de François Bayrou devrait chuter le 8 septembre lors du vote de confiance sur le budget, comment les voisins européens perçoivent cette situation politique et financière française sous haute tension ? L’absence de compromis entre les partis politiques étonne au-delà de nos frontières.