Emmanuel Macron est en visite ce mercredi en Moldavie, avec ses homologues allemand et polonais. Le président français soutient la présidente moldave pro-européenne face aux menaces d’ingérence russe, à un mois des élections législatives dans ce petit pays frontalier de l’Ukraine. La Russie peut-elle faire basculer dans son giron la Moldavie, comme elle l’a fait avec la Géorgie ? Eléments de réponse avec le chercheur Florent Parmentier.
Invité de France Inter, mardi 26 août, Jean-Luc Mélenchon a annoncé que les députés LFI déposeraient une nouvelle motion de destitution visant Emmanuel Macron, sur le fondement de l’article 68 de la Constitution.
Il ne devrait pas y avoir de guerre des droites à Paris, en tout cas pas pour le moment. La commission nationale d’investiture de LR s’apprête à soutenir officiellement la candidature de Rachida Dati aux municipales à Paris en mars prochain. En échange, la ministre de la Culture laisserait le champ libre à Michel Barnier, investi par le parti à la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris.
Un conseil des ministres se tenait ce matin à l’Elysée, deux jours après l’annonce d’un vote de confiance par François Bayrou. Le Président de la République appelle à la responsabilité des parlementaires tout en apportant son « soutien total » au Premier ministre.
Le décret de convocation des électeurs, pour le renouvellement des conseils municipaux l’an prochain, a été présenté ce mercredi 27 août en Conseil des ministres.
Personne ne s’y attendait. François Bayrou a pris tout le monde de court lors de sa conférence de presse de rentrée : il a annoncé qu’il allait solliciter un vote de confiance devant l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain, en ayant recours à l’article 49-1 de la Constitution. En quoi consiste cet article dégainé par le Premier ministre ?
Soucieux de faire passer un budget avec 44 milliards d’euros d’économies, François Bayrou tente un mouvement inédit sous la Ve République, en demandant un vote de confiance près de neuf mois après sa nomination et sans majorité. Ses faibles chances de succès laissent désormais planer le spectre d’une nouvelle dissolution.
Nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale demandée par le Rassemblement national, motion de destitution d’Emmanuel Macron déposée par La France insoumise, les oppositions se projettent après le vote de confiance du 8 septembre.
Coup de tonnerre à la bourse de Paris hier, à 16h. Alors que le CAC 40 terminait l’été en bonne forme, l’annonce d’un vote de confiance par le Premier ministre a fait chuter les cours en un éclair. Taux d'intérêts qui grimpent et spectre du FMI aux portes de Paris, analyse avec l’économiste Stéphanie de Villers.
En cas de chute du gouvernement de François Bayrou le 8 septembre lors du vote de confiance sur les finances publiques, l’activité parlementaire sera une nouvelle fois paralysée. Fin de vie, audiovisuel public, énergie : retour sur ces textes de loi qui pourraient rester coincés dans les tuyaux du Parlement.
La gauche rêve d’abroger la proposition de loi Duplomb-Menonville sur l’agriculture, à laquelle se sont opposés plus de 2 millions de citoyens dans une pétition fin juillet. Le co-auteur du texte, le sénateur LR Laurent Duplomb, ne s’interdit pas, lui, de revoir sa copie pour proposer à nouveau l’autorisation du pesticide néonicotinoïde, l’acétamipride, censurée par le Conseil constitutionnel.
Après avoir annoncé un vote de confiance surprise le 8 septembre prochain, François Bayrou part en mission. Il a 13 jours pour tenter d’arracher la survie de son gouvernement. La première étape a eu lieu ce mardi, avec un discours prévu de longue date, pour l’Université syndicale de la CFDT.
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, également président des LR, affiche le soutien de sa famille politique à François Bayrou malgré des divergences sur les pistes budgétaires. Mais en interne, beaucoup estiment le sort du Premier ministre déjà scellé, et s’interrogent sur l’intérêt de maintenir la coalition avec les macronistes.
Le Premier ministre engagera le 8 septembre, devant les députés, la responsabilité de son gouvernement, espérant ainsi ouvrir la voie aux discussions budgétaires de l’automne. Une annonce qui n’a pas manqué de surprendre au Sénat, où le gouvernement compte de nombreux soutiens. Mais à gauche comme à droite, les élus constatent l’impasse politique dans laquelle se trouve le Premier ministre.
Le Premier ministre, François Bayrou, a annoncé ce lundi qu’il engagerait le 8 septembre la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, réunie en session extraordinaire. Ce vote de confiance, organisé conformément à l’article 49 alinéa premier de la Constitution pourrait entraîner la chute de son gouvernement.
Vote de confiance du 8 septembre, motion de censure, budget 2026 : le calendrier du Parlement s’annonce semé d’embûches pour le gouvernement Bayrou. On fait le point sur les temps forts à venir de la session parlementaire qui va s’ouvrir.
L’Union européenne a échoué. Elle n’a pas obtenu d’exemption de droits de douane pour ses vins et spiritueux à destination des Etats-Unis. Les négociateurs, poussés par la France et l’Italie ont pourtant œuvré tout l’été. Mais la taxe d’entrée sur le territoire américain qui était de 4,8% avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, passera à 15%. Un cataclysme pour les vins français dans un secteur déjà à la peine.
L'ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, critique “l’absence d’action suffisante” du gouvernement contre l’antisémitisme. Des accusations qui suivent à quelques jours d’écarts celles du Premier ministre israélien. Le Quai d’Orsay dénonce des propos “intolérables” et convoque Charles Kushner. Analyse du spécialiste de relations internationales Bertrand Badie.
Prévue comme un temps fort de la rentrée politique et sociale, la journée d’action du 10 septembre, baptisée “Bloquons tout”, divise syndicats et partis. L’appel, né d’une réaction aux mesures budgétaires annoncées par le Premier ministre François Bayrou, peine encore à rassembler. La gauche politique s’aligne progressivement, mais plusieurs organisations syndicales restent prudentes.
Pour économiser près de 44 milliards d’euros, François Bayrou a annoncé une série de propositions pour le budget 2026. Parmi ces mesures, il propose notamment la suppression de deux jours fériés, et s’oriente vers le lundi de Pâques et le 8 mai. Objectif : 4,2 milliards d’économies. Mais les Français refusent à 84% cette mesure selon un sondage Odoxa (pour le Parisien) . Entretien avec Gaël Sliman, Président d’Odoxa