Pourtant « pilier de l’industrie française », la filière automobile est en « crise profonde » depuis plusieurs mois, s’alarme la commission des Affaires économiques du Sénat. Leur rapport pointe du doigt des difficultés rencontrées pour répondre aux règles européennes et pour faire face à la concurrence de la Chine, et formule une vingtaine de recommandations.
Le Sénat a approuvé mercredi, dans l’urgence, le report au printemps 2026 des élections provinciales prévues en Nouvelle-Calédonie en novembre. Il s’agit de la première étape à la mise en place du fragile accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de l’archipel.
Après la suspension de la réforme des retraites annoncée par Sébastien Lecornu, les socialistes ont décidé de renoncer à voter la censure pour laisser place au « pari » du débat parlementaire. « Je pense qu'ils étaient tellement prêts à faire ça (...) que ça a empêché notre nomination » à Matignon, explique sur Public Sénat ce jeudi 16 octobre Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes.
Au Sénat, la droite et une partie de la gauche tombent d’accord sur une chose : la procédure parlementaire permettra à la droite et le centre d’enterrer la suspension de la réforme des retraites. Un fait qui inspire de la sérénité à Claude Malhuret (Horizon) sur la possibilité de réécrire la copie de Sébastien Lecornu, et pousse au contraire Cécile Cukierman (PCF) à enjoindre les députés de gauche à le prendre en compte dans leur vote de la censure ce jeudi.
Ouvert au compromis et à la discussion, le ministre de l’Économie et des Finances Roland Lescure veut toutefois poser un cadre pour la discussion budgétaire. Au Sénat, il s’est posé en garant de la trajectoire permettant un retour au déficit sous les 3 % en 2029. Il prévient : chaque nouvelle dépense devra être compensée ailleurs. Quant à l’ouverture sur les retraites, il affirme que sa suspension est « le prix de la stabilité politique ».
L’ancien Premier ministre et P.-D.G. de la RATP a été auditionné par la commission de l’aménagement du territoire du Sénat ce mercredi. Il a notamment mis l’accent sur les investissements nécessaires dans le réseau et les véhicules, ainsi que les défis soulevés par la poursuite de l’ouverture à la concurrence. Il sera auditionné par la même commission à l’Assemblée nationale la semaine prochaine pour que le Parlement vote sur sa candidature.
La suspension de la réforme des retraites pourra être débattue par les députés pendant l’examen du budget de la Sécurité sociale, a fait savoir Sébastien Lecornu. Le Premier ministre demande néanmoins aux parlementaires de compenser le manque à gagner par « des éléments de recette en face ».
Avec le non-recours au 49.3, les socialistes ont été entendus par Sébastien Lecornu. Mais ils sont désormais contraints à voter le budget de la Sécurité sociale pour valider la suspension de la réforme des retraites. Un véhicule législatif confirmé par le Premier ministre, ce mercredi. Sans cette arme du parlementarisme rationalisé, les budgets de la Sécurité sociale comme celui de l’Etat seront également amendés par la droite. Ce qui pourrait amener à des copies finales difficiles à assumer pour les socialistes.
Gel du barème de l’impôt sur le revenu, « année blanche » pour les prestations sociales et les pensions de retraite, fiscalisation des indemnités journalières pour affection longue durée… De nombreuses mesures prévues dans les projets de loi de finances de l’État et de la Sécurité sociale doivent participer à l’effort budgétaire demandé par Sébastien Lecornu. Certaines risquent d’affecter fortement le quotidien des contribuables.
Le Premier ministre s'est exprimé devant les sénateurs pour sa déclaration de politique générale. Suspension de la réforme des retraites, décentralisation, budget...Le discours de Sébastien Lecornu était différent de celui prononcé à l'Assemblée la veille. Si l'ambiance était plus calme qu'au Palais Bourbon, l'accueil des sénateurs n'en était pas pour autant très enthousiaste.
« Le scénario économique pour l’année 2026 repose sur une hypothèse optimiste », affirme devant le Sénat Pierre Moscovici, président du Haut conseil des finances publiques. Il doute de la capacité du gouvernement à atteindre ses objectifs, avec un budget dont la copie finale est très incertaine. Seule « bonne nouvelle » : « Un début d’amélioration de nos finances publiques » en 2025, après « le bug majeur de 2024 ».
Bousculé par la chute du gouvernement de François Bayrou, et les atermoiements autour de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, le Sénat réajuste son calendrier parlementaire. Plusieurs propositions de loi seront examinées d’ici la fin du mois d’octobre, en amont du traditionnel marathon budgétaire de fin d’année.
Après l’annonce de la suspension de la réforme des retraites par Sébastien Lecornu, le Parti socialiste a indiqué ne pas censurer d’emblée le nouveau gouvernement. Président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner se réjouit de la « réponse très claire » obtenue sur cette revendication du PS, mais assure ne pas donner « un blanc-seing » à l’exécutif.
Le projet de loi de finances ne prévoit pas de revalorisation du niveau des tranches de l’impôt sur le revenu, comme c’était l’usage pour neutraliser l’inflation. En conséquence, des personnes dont les revenus ont augmenté en 2025, et qui n'étaient pas imposables jusqu’à présent, pourraient être redevables de ce prélèvement.
Il l’a finalement fait. Dans son discours de politique générale, Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à la prochaine élection présidentielle de 2027. De quoi satisfaire les socialistes, mais pas forcément le reste de la classe politique.
Alors que Sébastien Lecornu a sans doute sauvé son gouvernement cette semaine en annonçant la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs LR qui ont fait de cette question un marqueur, ne comptent pas renier leurs convictions quitte à mettre à mal l’unité de leur parti.
Dans un communiqué de presse, les élus communistes du Sénat indiquent « soutenir le vote de la censure du gouvernement ». Malgré l’annonce d’une suspension de la réforme des retraites, ils reprochent à l’exécutif de poursuivre « une politique austéritaire fondée sur les dogmes libéraux les plus éculés ».
Le premier ministre sauve, pour l’heure, sa tête, grâce à la non-censure obtenue dans la douleur avec le PS. Sébastien Lecornu a répondu à l’une de leur principale exigence, avec la suspension de la réforme des retraites.
La proposition de loi organique du Sénat, visant à reporter à 2026 les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, a été adoptée en commission des lois ce mardi. Elle sera débattue en séance publique mercredi en fin de journée. Ecologistes et communistes sont opposés à ce texte, soutenu par le reste des groupes politiques de la Haute assemblée.
Depuis la tribune de l’Assemblée nationale, et face à un hémicycle divisé, Sébastien Lecornu a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale. Parmi les engagements de son nouveau gouvernement : la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle, un gage pour satisfaire les socialistes.