59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.
L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.
Les sénateurs ont voté très largement en faveur de l’effort de défense, lors d’un débat consultatif organisé au Sénat par le premier ministre. Il sera l’année prochaine quasi doublé comparé à ce qui était prévu, avec 6,7 milliards d’euros… à condition que le budget soit voté.
À ce stade, les textes budgétaires, tels qu’ils ont été remaniés par les deux chambres du Parlement, accusent un écart de 11,4 milliards d’euros avec la trajectoire initialement présentée par le gouvernement, et établissent le déficit à 5,3% du PIB. Un seuil « qui ne passe pas » a averti le ministre de l’Economie devant le Sénat, à quelques jours d’une commission mixte paritaire qui doit permettre aux sénateurs et aux députés d’accorder leurs violons sur le projet de loi de finances pour 2026.
Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.
Condamné à sept ans de prison ferme en Algérie, le journaliste français Christophe Gleizes est détenu depuis le 28 mai 2024 « pour avoir exercé son métier ». Ce mardi, parents, sénateurs et défenseurs de la liberté de la presse se sont rassemblés au Sénat pour dénoncer une condamnation jugée injuste et réclamer sa libération.
Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.
Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.
Le Sénat s’apprête à se prononcer sur l’ensemble du projet de loi de finances 2026, une copie largement remaniée par les sénateurs. Une commission mixte paritaire est attendue, pour l’instant, aux 19 et 20 décembre, dont l’issue peine à se dessiner, du fait des divergences entre les deux Chambres.
Après une vingtaine de jours et de nuits de débats, les sénateurs ont adopté par 187 voix pour et 109 voix contre, le projet de loi de finances pour 2026 nettement remanié par la majorité sénatoriale de droite et du centre. Place maintenant à la commission mixte paritaire vendredi ou sénateurs et députés seront chargés de trouver un compromis.
Alors que le Sénat est amené à débattre et à voter sur la stratégie de défense nationale ce lundi, le groupe communiste présente une proposition de loi visant à fiscaliser les bénéfices réalisés par les industriels de la défense.
Les sénateurs ont significativement fait évoluer le projet de loi de finances après quasiment trois semaines d’examen, que ce soit sur le volet fiscal ou la partie des dépenses. Public Sénat fait le récapitulatif des principales mesures adoptées à la chambre haute.
Deux hommes ont ouvert le feu dimanche soir sur la plage australienne de Bondi, où se tenaient des célébrations pour la fête juive de Hanouka. Le bilan est, pour l’heure, de 15 morts et plus de 40 blessés.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Bourlanges est revenu sur l’accord de libre échange entre l’UE et les pays du Mercosur dont la ratification doit être signée vendredi par les États membres. Sur fond de crise agricole, Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron, opposés au traité, ont réclamé le report du vote. Jean-Louis Bourlanges lui l’assure : le traité du Mercosur « permettra de conquérir de nouveaux marchés ».
Les chroniques politiques à la radio et à la télévision ne suffisent pas à assouvir la soif créative de Sandrine Sarroche. Cette chansonnière aux refrains cinglants remonte sur scène avec un one (wo)man show éponyme au théâtre Édouard VII. Le rire par la chanson, véritable tradition dans la comédie, permet de transmettre des émotions uniques au public, mais aussi des messages forts aux accents politiques. Invitée de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde un regard, elle raconte son parcours de Toulon à la capitale et sa passion pour la scène.
Le 18 décembre, lors du Conseil européen à Bruxelles, les 27 devraient donner leur feu vert à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. Prise en étau entre les droits de douanes américains et la Chine, l’Union européenne cherche de nouveaux débouchés pour son industrie et son agriculture. Mais certains pays, comme la France, craignent un dumping sur les prix et les normes environnementales. Alors l’accord avec le Mercosur est-il un bon deal pour l’UE ? « Ici l’Europe » ouvre le débat, avec les eurodéputés Saskia Bricmont (Les Verts/ALE, Belgique) et Charles Goerens (Renew, Luxembourg).
Le Sénat a voté la suppression des avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres, comme la mise à disposition d’une voiture et d’un chauffeur, pour une économie d’1,6 million d’euros par an. Les dépenses liées à leur sécurité ne sont pas affectées. D’autres amendements proposant la même suppression pour les anciens Présidents de la République n’ont pas été adoptés.
La droite sénatoriale a annulé le financement de France 2 030 pour l’année 2026, pour environ 1 milliard d’euros d’économies. Ces crédits devaient servir à financer l’innovation et la réindustrialisation, ce qui a provoqué les protestations de la gauche et de certains groupes de la droite et du centre.
Le surpoids semble être la nouvelle épidémie du XXIè siècle. En France, près de la moitié de la population est concernée, constituant un véritable enjeu de santé publique. De quoi alerter le législateur qui entend renforcer les mesures de prévention et d’accompagnement sur le sujet. Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Brigitte Devésa et le nutritionniste créateur du nutri-score Serge Hercberg pour en débattre dans l’émission Et la santé ça va ?.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.