La majorité sénatoriale de droite et du centre veut un vote conforme du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), après son adoption par 49.3 à l’Assemblée nationale.
Les responsables du parti de droite se sont réunis ce jeudi matin. Ils ont décidé que les adhérents LR éliront leur nouveau président d’ici trois mois, alors que Bruno Retailleau défendait un calendrier plus serré, sur fond de guerre de chefs avec Laurent Wauquiez.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas se déclare en faveur de la candidature du ministre de l’Intérieur à la présidence du parti Les Républicains. Bruno Retailleau « veut porter une espérance pour la droite », et aujourd’hui au gouvernement, il en a « la légitimité », estime-t-elle.
Visé par une plainte pour des pratiques trompeuses de traitement de son eau, le directeur du groupe Alma (Cristaline, St-Yorre, Vichy…) était auditionné au Sénat. Devant des sénateurs parfois perplexes, Luc Baeyens a nié toute pratique illégale…avant de revenir sur certaines de ses affirmations.
La droite sénatoriale a largement remanié ce texte qui entend répondre aux difficultés des agriculteurs, notamment en érigeant la souveraineté alimentaire au rang « d’intérêt fondamental de la Nation » et en dépénalisant certaines atteintes à la biodiversité. Vent debout, la gauche dénonce de nombreux reculs sur le plan environnemental et la promotion d’un modèle productiviste.
Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…
Le sénateur socialiste des Landes met en cause le manque d’expertise de l’ancien président de la République sur le terrain du droit. « Emmanuel Macron est spécialiste des erreurs institutionnelles », ajoute-t-il.
La commission des lois du Sénat n’a pas adopté, mercredi matin, la proposition de loi du sénateur centriste, Stéphane Demilly visant à interdire le mariage entre un Français et une personne séjournant de manière irrégulière sur le territoire national. Malgré l’appui du gouvernement, le texte porte le risque d’inconstitutionnalité. Le débat se déroulera donc en séance publique le 20 février.
Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, annonce que le gouvernement émettra un « avis favorable » sur une proposition de loi centriste qui vise à interdire les mariages entre des Français et des étrangers en situation irrégulière. Ce texte pourrait néanmoins poser certaines difficultés constitutionnelles.
Invité de France Inter, le ministre de l’Intérieur a été pris à partie par un magistrat du tribunal de Melun. Le magistrat a pointé la responsabilité de Bruno Retailleau et du groupe LR du Sénat dans la disposition du texte de loi que le tribunal a appliqué pour annuler l’OQTF visant l’influenceur algérien Doualemn.
Interrogé au Sénat, après les meurtres de la jeune Louise (11 ans), et d’Élias (14 ans), en région parisienne, le garde des Sceaux a annoncé sa volonté d’aboutir sur un texte législatif, « qui permettra d’être plus dur pour répondre dès les premières infractions ».
Alors que Bruno Retailleau vient de déclarer sa candidature à la présidence des Républicains, les regards se tournent vers 2027. « Toutes les ambitions sont légitimes », observe le président du groupe Renaissance au Sénat. Mais pour François Patriat, seule une candidature unie de la droite et des macronistes permettra de l’emporter.
Le secrétaire général de l'Elysée n’a pas honoré la convocation faite par la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui souhaitait l’entendre sur le dérapage budgétaire de 2023 et 2024. Le président Éric Coquerel n’exclut pas d’engager une procédure pénale. Explications.
Issue des recommandations d’une mission d’information, la commission de la culture et de l’éducation du Sénat a adopté à l’unanimité, ce mercredi, une proposition de loi visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Le texte prévoit notamment une formation obligatoire à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme pour les enseignants et personnels d’éducation.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député LIOT et rapporteur général de la commission des finances à l’Assemblée nationale Charles de Courson s’est exprimé sur l’état des finances publiques en France et a pointé du doigt la responsabilité de l’ancien ministre de l’Économie, alors que l’enquête sur le dérapage du déficit public se poursuit à la Chambre basse.
Dans un courrier adressé aux militants Les Républicains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau indique qu’il briguera la présidence de son parti. Alors que l’ancien sénateur a le vent en poupe dans les enquêtes d’opinion depuis sa nomination au gouvernement, cette annonce pourrait contrarier les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez, le patron des députés de la Droite républicaine, qui a pris en main la refondation du parti.
Auditionnée par les sénateurs, la ministre de l’Education nationale assume les 470 suppressions de postes, dont plus de 100 rien qu’à Paris, justifiées à ses yeux par la baisse de la démographie et les priorités qu’elle entend financer, comme l’école inclusive.
Adoptée le 11 février 2005, la loi handicap a 20 ans. Au Sénat, élus et associations dressent un bilan très mitigé de son application : la moitié des établissements publics ne sont toujours pas accessibles, le taux de chômage des personnes en situation de handicap reste deux fois supérieur à la moyenne et les départements manquent de moyens pour l’accompagnement.
Mardi, le Sénat abordait l’un des points les plus clivants du projet de loi d’orientation agricole, l’article 13 qui prévoit la dépénalisation des atteintes non-intentionnelles à la biodiversité. La gauche a tenté sans succès de le supprimer dans une ambiance tendue. La majorité sénatoriale a renforcé la dépénalisation.
L’édition 2025 du baromètre de la confiance politique du Cevipof illustre l’érosion très importante du crédit qu’accordent les Français à leurs responsables politiques. La dégradation des différents indicateurs de confiance au cours de l’année écoulée est notamment imputable à la dissolution et à l’instabilité politique qui en a découlé. Au point de nourrir une forme de désintérêt pour la démocratie. Désormais, 73% des Français réclament « un vrai chef en France pour remettre de l’ordre ».