« La coquille de l’Agence Bio apporte peu pour poursuivre et atteindre ses objectifs » de valorisation du bio, soutient la sénatrice LR Christine Lavarde, rapporteure de la commission d’enquête du Sénat sur les agences. Mais le sujet est sensible. « C’est purement scandaleux », dénonce le sénateur des Ecologistes, Daniel Salmon.
La majorité sénatoriale de droite et du centre a adopté l’accord trouvé entre députés et sénateurs sur le texte du sénateur LR Laurent Duplomb sur l’agriculture, qui réautorise un pesticide, l’acétamipride, à l’origine de « conséquences sur la santé humaine » pour les opposants au texte, mais jugé indispensable, faute d’alternative, par les agriculteurs.
Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes, les écologistes et les communistes du Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux aux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.
Le sénateur PS Jean-Claude Tissot s’est étonné, lors des questions au gouvernement ce 2 juillet, de l’absence de prise de position du ministre de la Santé sur la proposition de loi visant à lever des contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur.
Ce mardi, Laurent Duplomb, sénateur LR de Haute-Loire, auteur du texte « visant à lever les contraintes sur le métier d’agriculteur », était invité sur la matinale de Public Sénat. Il a évoqué l’accord trouvé en commission mixte paritaire sur sa proposition de loi, ainsi que les critiques qu’elle suscite, notamment en ce qui concerne la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit en France depuis 2018.
Après plusieurs heures de débats en commission mixte paritaire, députés et sénateurs sont parvenus à un accord sur la proposition de loi controversée du sénateur LR, Laurent Duplomb et du centriste, Franck Menonville qui vise à « libérer la production agricole des entraves normatives », notamment par la réintroduction des pesticides, le néonicotinoïde, l’acétamipride.
Les élus écologistes se sont réunis ce matin, à l’occasion d’un banquet paysan organisé près du Sénat, pour s’opposer à la loi Duplomb, examinée aujourd’hui en commission mixte paritaire. Tous dénoncent le « scandale démocratique » d’une loi qu’ils surnomment « loi poison ».
La bataille ne repose désormais plus sur le contenu, mais plutôt sur le contenant. Alors que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur clive, la Commission européenne tente de scinder le texte en deux avec un volet commercial dont elle a la prérogative sur les États membres. De cette manière, elle s’offre de meilleures chances de conclure à un accord.
Au micro de Public Sénat, la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, est revenue sur la proposition de loi du sénateur, Laurent Duplomb. Elle l’assure, la « levée des contraintes veut dire écouter ce que les agriculteurs disent ».
La bataille parlementaire autour de la loi agricole dite Duplomb a tourné court. La motion de rejet déposée par le groupe LR visant à contourner le « mur » d'amendements dressé par la gauche, a été adoptée. C’est donc la version du Sénat qui fera l’objet d’une commission mixte paritaire.
Figure incontournable au Sénat sur le sujet de l’agriculture, le sénateur LR de Haute Loire, Laurent Duplomb commence à se faire un nom en dehors des murs du Palais du Luxembourg. En cause, sa proposition de loi qui vise à réintroduire certains pesticides, assouplit les règles pour les retenues d'eau et les bâtiments d’élevages, en examen à l’Assemblée nationale, ce lundi.
Examinée ce lundi par les députés, la proposition de loi du sénateur LR Laurent Duplomb réintroduit l’usage agricole de l’acétamipride, interdit en 2018. Si les effets nocifs pour l’humain ne sont pas démontrés, les dangers pour la biodiversité sont établis. La FNSEA dénonce une « concurrence déloyale », alors que l’insecticide est autorisé à l’échelle européenne.