Coup de théâtre. A peine un mois après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu a présenté sa démission au président de la République qui l’a accepté. L’annonce de la composition de son gouvernement dimanche soir avait fracturé le socle commun. Les Républicains et les centristes avaient remis en cause leur participation à l’exécutif. Le Premier ministre s'exprimera à 10h45 ce lundi matin.
La composition du gouvernement de Sébastien Lecornu s’est attiré les foudres des oppositions, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en raison, notamment, du maintien de nombreux ministres aux mêmes portefeuilles. Par ailleurs, le retour de Bruno Le Maire, nommé aux Armées après avoir passé sept ans à Bercy, semble cristalliser la colère de l’ensemble de la classe politique au-delà du bloc central.
Insatisfait par la composition du nouveau gouvernement, qui reprend largement l’architecture du précédent, Bruno Retailleau, le patron des LR annonce la convocation d’un « comité stratégique des Républicains ». Outre la place accordée aux troupes LR au sein de l’exécutif, le retour de Bruno Le Maire au gouvernement est à l’origine de nombreuses crispations à droite. Explications.
L’équipe gouvernementale autour de Sébastien Lecornu a été dévoilée ce dimanche soir. Dix-huit nominations, la plupart des ministres démissionnaires ont été reconduits. Au premier rang desquels le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, Gérald Darmanin, garde des Sceaux ou encore Rachida Dati à la Culture. Roland Lescure est nommé au ministère de l’Economie.
Réunis ce dimanche, les parlementaires LR ont dans leur grande majorité décidé de participer au gouvernement de Sébastien Lecornu. Ils n’ont pourtant pas reçu la lettre d’engagement promise. Mais les orientations fixées par le premier ministre, bien qu’« imparfaites », vont « dans le bon sens ». « Cette participation sera une participation exigeante », préviennent cependant les LR.
Le 9 octobre prochain Robert Badinter rejoindra le Panthéon. Rentré dans la postérité pour avoir été à l’origine de l’abolition de la peine de mort en 1981, l’homme politique qui était avant tout avocat, n’a pas été seulement le grand adversaire de la peine capitale, mais aussi un ardent défenseur des droits de l’Homme et notamment au sein des institutions européennes. Bernard Cazeneuve qui l’a connu, a accepté de partager ses souvenirs au micro de Rebecca Fitoussi lors d’une émission hommage.
Actrice emblématique du théâtre et du cinéma français, Isabelle Carré s’est imposée par sa sensibilité et son engagement auprès de la jeunesse. Récompensée en 2003 par le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Se Souvenir des belles choses, la comédienne poursuit une carrière exigeante entre écriture et représentations. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, elle revient sur son parcours et ses combats personnels.
Alors qu’au Parlement européen, les eurodéputés sont très attentifs à la situation dégradée des finances publiques de la France, certains à droite lui préconisent une baisse drastique du déficit comme l’a fait l’Italie l’an dernier. La France, en crise politique et budgétaire, vue par ses voisins européens, c’est le débat de la semaine de l’émission Ici l’Europe sur France 24, LCP et Public Sénat (diffusée le samedi à 16h30 sur le canal 8 de la TNT).
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a souhaité donner une preuve de la « rupture » qu’il entend incarner vis-à-vis de son prédécesseur en annonçant qu’il n’aura pas recours à l’article 49.3 de la Constitution. D’autres outils constitutionnels peuvent lui permettre de garder la main sur le budget. Mais tiendra-t-il jusque-là ?
Alors que l’annonce du gouvernement approche, l’absence d’engagement précis du premier ministre et son choix de renoncer au 49.3, pour tenter d’amadouer le PS, laisse dubitatif à droite. Manière aussi pour les LR de faire monter la pression, à l’heure du money time.
Le Parti communiste est venu clôturer cette dernière journée de rencontre entre Sébastien Lecornu et les forces d’opposition. Alors qu’il demande au Premier ministre de laisser le Parlement se prononcer sur la réforme des retraites, « aujourd’hui », ce dernier « ferme la porte ».
Après le Rassemblement national et le Parti Socialiste, c’est au tour des Verts d’être reçus par Sébastien Lecornu. Les incertitudes demeurent, alors que la nomination du gouvernement se rapproche.
Les socialistes sont sortis de leur entretien avec le Premier ministre ce 3 octobre insatisfaits des orientations budgétaires présentées. Olivier Faure lui accorde « le bénéfice des prochaines heures pour réfléchir ».
La promesse de textes budgétaires adoptés selon une procédure parlementaire classique est loin de rassurer entièrement les parlementaires de gauche. Interrogés, plusieurs sénateurs rappellent l’existence d’autres outils de contrainte procédurale et s’inquiètent d’éventuelles majorités qui excluraient la gauche.
Chiche. Alors que le premier ministre s’engage à renoncer au 49.3, l’une des demandes du PS, le numéro 1 socialiste se méfie de ce qui pourrait être « un écran de fumée ». Le prenant aux mots, il lui demande un débat sur la réforme des retraites.
En renonçant à faire passer des textes en force au Parlement, le Premier ministre tend la main à la gauche. Invitée ce vendredi 3 octobre de Public Sénat et de LCP, la sénatrice LR de Paris Agnès Evren, estime néanmoins que la négociation entre les différentes forces politiques à l’Assemblée nationale « va être très compliquée ».
Alors qu’il s’est engagé ce matin à ne pas recourir à l’article 49-3, Sébastien Lecornu reçoit dans la foulée les forces d’opposition à Matignon ce vendredi. Premier sur la liste, le Rassemblement national a « le sentiment de vivre un jour sans fin », et attend de pied ferme le discours de politique générale, envisagé en début de semaine prochaine, rappelle la patronne du parti.
Pour cette dernière journée de consultations avant la composition de son gouvernement, au cours de laquelle le Premier ministre reçoit le PS et le RN, Sébastien Lecornu a pris la parole pour annoncer qu’il renonçait à utiliser l’article 49.3 lors de l’examen du budget et appelle à un changement de méthode.
[Info PublicSenat.fr] La condamnation de Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé et exécution provisoire, prononcée par le tribunal de Paris, impose à l’ancien chef de l’Etat d’aller en prison. Largement critiquée par les LR, cette mesure vient pourtant de l’application d’un amendement Renaissance, adopté avec le soutien de la droite sénatoriale, en 2018.
L’arrivée du géant de l'ultra fast-fashion dans les centres-villes, via un accord avec plusieurs magasins Galeries Lafayette, a déclenché une vive polémique dans le secteur français du prêt-à-porter. En parallèle, le Parlement continue d’attendre la convocation d'une commission mixte paritaire sur la proposition de loi contre les excès de la mode express.