Alors que le gouvernement veut trouver 43,8 milliards d’euros d’économies pour 2026, majoritairement via la baisse des dépenses, une piste reste à l’étude : une « contribution de solidarité » sur les plus aisés. Plusieurs mécanismes pourraient être mis en place dans ce cadre. Parmi eux, la lutte contre l’optimisation fiscale, via la taxation des holdings, récolte l’approbation du gouvernement, des LR et des socialistes.
Prévue par l’article 62 de la loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic, l’interdiction de paraître sur les points de deal fait désormais l’objet d’une circulaire de Bruno Retailleau transmise aux préfets ce mercredi 23 juillet, selon les informations du Figaro.
Le président du Sénat a pris au contact auprès du Premier ministre pour dénoncer l’absence de prise de prise en compte de l’avis du Conseil d’État sur le projet de loi de révision constitutionnelle sur la Corse, selon une information du Figaro.
Le nouveau chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, est un ancien pilote de chasse. Il était chef d’état-major particulier d’Emmanuel Macron. Il remplace Thierry Burkhard. « Il faut lui rendre hommage, car il y a quelques années, il parlait de la guerre de haute intensité à laquelle il fallait se préparer. C’était avant la guerre en Ukraine », salue la socialiste Hélène Conway-Mouret.
Le tribunal administratif de Montpellier enjoint à l’Etat de réaliser les travaux nécessaires pour réduire la pollution liée à l’ancien bassin minier de Salsigne, dans l’Aude. En 2020, la sénatrice socialiste du département, Gisèle Jourda, avait obtenu le lancement d’une commission d’enquête sur les pollutions industrielles et minières des sols.
Aux côtés des représentants de la commission des finances du Sénat, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé ce 24 juillet la suppression d’un texte d’interprétation, qui avait provoqué la colère des parlementaires. Ce dernier avait introduit, selon eux, une « brèche » dans une disposition anti-fraude à l’impôt sur les dividendes.
« Budget Bayrou : ça suffit ! » Après l’annonce d’une cure d’austérité couplée d’une « année blanche » pour le budget 2026, les huit principaux syndicats de salariés de France s’unissent dans une pétition pour exiger « l’abandon des mesures ». Une première depuis le mouvement des retraites en 2023.
La stratégie déployée par Bruno Retailleau, le patron des LR, pour faire à tout prix barrage aux insoumis lors des prochaines municipales sous-tend de possibles rapprochements avec des candidats proches de l’extrême droite. LR envisage notamment de soutenir Robert Ménard, le maire de Béziers, ancien proche de Marine Le Pen.
En attaquant le chef de l’Etat et en prédisant la fin du macronisme, le ministre de l’Intérieur continue de marquer sa différence. Une manière de préparer une éventuelle candidature à la présidentielle, tout en restant au gouvernement. Mais il met le socle commun sous haute tension. « Ça ne pourra pas durer très longtemps, c’est clair », met en garde François Patriat, fidèle du chef de l’Etat.
Alors que le croisement des courbes était censé avoir lieu en 2027, l’économiste François Geerolf constate, grâce aux chiffres de l’INSEE, que le nombre de décès a dépassé le nombre de naissances sur un an, entre mai 2024 et mai 2025. C’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.
A un an des élections municipales, la ministre de la Culture Rachida Dati et candidate potentielle à la mairie de Paris est renvoyée en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence aux côtés de Carlos Ghosn, l’ancien patron de Renault Nissan. Soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros d’une filiale de Renault Nissan sans avoir réellement travaillé, elle dénonce « une procédure émaillée d’incidents » et met en cause le procureur financier de la République.
Alors que la réautorisation sous conditions de l’acétamipride met en émoi le pays, entre partisans et opposants, l’Anses a déjà émis des avis à son sujet, avec des propositions d’alternatives. Quelles sont-elles ? Sont-elles vraiment efficaces ?
Emmanuel Macron dîne, ce mercredi 23 juillet, avec son homologue allemand à Berlin. L’occasion pour les deux dirigeants de balayer les sujets majeurs avant un conseil des ministres franco-allemand en août. Le moment aussi pour résoudre certaines divergences sur l’industrie de la défense ou la réponse à apporter aux droits de douane américains.
Dans un contexte de fragilisation de la trésorerie des entreprises, l’allongement des délais de paiement inquiète gouvernement et parlementaires, bien décidés à réagir. Au Sénat, une initiative pourrait voir le jour dans les prochains mois, sous la houlette de la délégation aux entreprises.
Ce mercredi 23 juillet avait lieu le dernier Conseil des ministres avant les vacances d’été. L’occasion pour le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, de faire le bilan de la session parlementaire 2024-2025.
La Société des journalistes de l’Agence France Presse craint pour la vie de ses reporters à Gaza. Reçu par le président du Sénat Gérard Larcher ce 22 juillet, Fabrice Fries, le PDG de l’AFP a alerté sur la situation de ses journalistes dans l’enclave palestinienne.
Le succès d’une pétition déposée contre la loi Duplomb interroge la place du citoyen dans la fabrication de la loi. Si les mécanismes de démocratie participative se sont multipliés depuis une trentaine d’années, ils restent pour la plupart cantonnés à un rôle consultatif ou d’interpellation des élus, sans véritables conséquences juridiques.
Les divergences dans le chiffrage des aides publiques aux entreprises, entre sénateurs, et une récente note du Haut-Commissariat à la stratégie et au plan, a relancé ce dossier, en pleines négociations budgétaires. Les sénateurs dédramatisent les différences d’appréciation pour les périmètres retenus, mais le rapporteur Fabien Gay (communiste) s’interroge toutefois sur le calendrier de publication, deux semaines après la sortie du rapport sénatorial.
Le succès de la pétition contre la loi Duplomb devient un enjeu politique à gérer pour le gouvernement et la majorité. Elle remet en lumière les divisions de Renaissance sur le sujet. Pour le député Pieyre-Alexandre Anglade, si les autorités sanitaires « établissent à nouveau la nocivité de ce pesticide », il faudra « revenir sur la réautorisation de l’acétamipride ». Mais pour François Patriat, à la tête des sénateurs macronistes, « si on revient sur les lois votées, ce n’est plus la peine de les voter ».