L'alliance des principaux partis de gauche est sortie en tête du second tour des élections législatives, ce dimanche 7 juillet, devant la majorité sortante et le Rassemblement national dont la progression a été stoppée par un front républicain. La France insoumise reste majoritaire au sein du bloc de gauche, avec 68 à 74 sièges, mais désormais talonnée par le Parti socialiste, qui devrait récupérer entre 63 à 69 sièges.
A l’approche du second tour, et alors que la victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) semble compromise, même si arithmétiquement le bloc de gauche peut toujours obtenir une majorité absolue, les dirigeants et figures du NFP se projettent de plus en plus dans l’après législatives.
Zoom sur la deuxième circonscription d’Eure-et-Loir, où un duel oppose le sortant Olivier Marleix, jusqu’alors président du groupe LR à l’Assemblée nationale et un candidat RN presque inconnu sur le territoire. L’ex-chef de file des députés LR est arrivé 13 points derrière le candidat RN, mais peut compter maintenant sur le retrait de la candidate socialiste. Un désistement qui semble embarrasser Olivier Marleix.
Le « Nouveau Front populaire », alliance des principaux partis de gauche, a rassemblé 28,1 % des suffrages exprimés pour le premier tour des législatives anticipées, ce dimanche 30 juin, selon les premières estimations. À ce stade, LFI, PS, EELV et PCF peuvent espérer glaner entre 125 et 165 sièges.
L’alliance de gauche semble prise au piège des spéculations autour de son candidat pour Matignon. Le Rassemblement national et la majorité présidentielle ne cessent de renvoyer le Nouveau Front populaire à Jean-Luc Mélenchon, dont les sorties médiatiques nourrissent l’agacement des partenaires de La France insoumise. Le mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche, reste également en suspens, même si le principe d’un « consensus » entre les différentes formations semble avoir été arrêté.
ISF à 15 milliards, taxation des superprofits, CSG progressive… La gauche mise sur les recettes fiscales pour financer son programme. Les mesures que compte déployer le « Nouveau Front populaire » entraineraient une augmentation des dépenses de 150 milliards d’euros d’ici 2027, selon un chiffrage présenté vendredi 21 juin.
Pour « lutter dès le premier tour contre les extrêmes », la majorité présidentielle a décidé de ne pas présenter de candidat dans une soixantaine de circonscriptions. De quoi peut-être lui permettre de trouver une majorité après le 7 juillet. Si les LR expliquent rester sur une ligne d’autonomie, dans le Nord, le parti a pourtant décidé de ne pas présenter de candidat face à certains candidats soutenus par le parti d’Emmanuel Macron.
À deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées, Public Sénat dresse la liste des candidatures à suivre à gauche de l’échiquier politique, où les principaux partis politiques ont réussi à boucler un accord électoral et politique.
Pouvoir d’achat, salaire, énergie, Gaza… Le « Nouveau Front populaire », qui rassemble les principaux partis de gauche, a dévoilé les mesures-clés de son programme commun de gouvernement en cas d’accession au pouvoir à l’issue des législatives anticipées.
Les négociations entre les différents partis de gauche pour une union en vue des élections législatives ont trouvé une issue ce jeudi 13 juin en fin de journée. Retour sur des tractations mouvementées.
Les partis de gauche se sont accordés pour ventiler, entre chaque formation, la majeure partie des 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. Les sortants devraient être automatiquement investis, malgré quelques cas litigieux aux yeux des socialistes.
Les partis de gauche ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité les 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. LFI conserve le plus gros contingent, mais cède néanmoins une centaine de circonscriptions aux socialistes.