Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.
La réunion à l’Elysée n’a pas abouti sur un accord. Mais avec des lignes rouges qui peuvent paraître très éloignées, la sortie de crise semble encore lointaine. Un début de rapprochement émerge cependant sur la méthode, autour du non-recours au 49.3.
Alors que le PS fait un pas vers le socle commun, en proposant un pacte de non-censure pour sortir du blocage à l’Assemblée, LFI dénonce une trahison. Reçus par Emmanuel Macron ce lundi, les écologistes saluent la proposition du Président d’une réunion commune à plusieurs partis. Les communistes assument la main tendue.
Les principaux représentants du Parti socialiste ont été reçus ce vendredi 6 décembre par le président de la République, à la recherche d’un nouveau Premier ministre. Selon eux, Emmanuel Macron n’a posé aucune ligne rouge et s’est engagé à faire rentrer dans les discussions les écologistes, les communistes et les insoumis.
Les parlementaires socialistes, dont les chefs de file sont reçus par le Premier ministre Michel Barnier ce mercredi 27 novembre, se disent prêt à censurer le l’exécutif. Au micro de Public Sénat, Patrick Kanner, le président des sénateurs PS, évoque la possibilité de discuter avec les macronistes si le gouvernement venait à tomber.
Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Karim Bouamrane qui lance son mouvement, Raphaël Glucksmann qui veut donner à Place publique une nouvelle dimension, sans oublier Carole Delga, tout ce qui gravite autour de la social-démocratie s’active et s’organise, en vue, déjà, de 2027. Mais avec un paradoxe : cette gauche anti-Mélenchon ne peut faire totalement sans LFI pour l’emporter.
Pour la première fois sous la Ve République, une proposition de résolution visant à « engager la procédure de destitution » du chef de l’Etat a été jugée recevable par le Bureau de l’Assemblée nationale. Les trois membres socialistes du Bureau ont voté en faveur de la recevabilité mais cette position ne fait pas l’unanimité au sein du PS.
Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.
Alors qu’Emmanuel Macron poursuit les consultations pour Matignon, l’hypothèse Bernard Cazeneuve était discutée ce mardi en Bureau national du Parti socialiste. Par 38 voix contre 33, les socialistes ont rejeté un texte prévoyant de « ne pas censurer a priori un gouvernement de cohabitation mené par Bernard Cazeneuve ». Ce qui ne signifie pas pour autant que l’hypothèse Cazeneuve est définitivement écartée... Explications.
Le PS a écarté mardi soir un soutien inconditionnel à un gouvernement mené par l'ex-socialiste Bernard Cazeneuve, fragilisant cette option envisagée par Emmanuel Macron, toujours à la recherche d'un locataire pour Matignon.
Les socialistes tiennent en fin de semaine leur campus d’été à Blois, largement axé cette année sur la lutte contre la progression du Rassemblement national. Lucie Castets, candidate de la gauche pour Matignon, y participera vendredi, alors que la nomination d’un nouveau chef de gouvernement pourrait intervenir dans les prochains jours.