Par Public Sénat
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Pour sa dernière cérémonie de vœux de l’année, le Président de la République s’est adressé aux parlementaires, aux membres du Conseil de Paris, aux corps constitués ainsi qu’aux « héros de 2017 ».
Pour le politologue Pascal Perrineau, dans ce « discours de projets », Emmanuel Macron continue de montrer qu’il tente de passer « au-dessus » des institutions représentatives classiques : « Il se heurte (…) au monde politique classique. Donc toute sa stratégie est une stratégie de contournement ». Et il poursuit : « Il voit bien que les territoires résistent (…) Donc il va au-delà de la représentation de ces territoires et il appelle à une mobilisation des projets ».
Mais pour le politologue, reste maintenant à savoir quelles seront les sommes allouées pour ces projets : « Va se poser dans les semaines et les mois qui viennent, la question des moyens que l’État entend accorder aux collectivités territoriales pour qu’elles puissent pleinement exercer leurs pouvoirs qui seraient essentiellement maintenant un pouvoir de projets ».
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Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.
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Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.
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