Bellamy regrette que les divergences à son sujet se soient « étalées dans les médias »
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, François-Xavier Bellamy est revenu sur les critiques qui se sont fait entendre au sein des Républicains après qu’il a été nommé tête de liste pour les Européennes.

Bellamy regrette que les divergences à son sujet se soient « étalées dans les médias »

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, François-Xavier Bellamy est revenu sur les critiques qui se sont fait entendre au sein des Républicains après qu’il a été nommé tête de liste pour les Européennes.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Je reconnais qu’il était parfaitement légitime de s’interroger sur ma candidature », admet le jeune philosophe François-Xavier Bellamy qui conduit la liste Les Républicains pour les Européennes. Sur le plateau de « Audition publique » ce lundi, il s’émeut toutefois que les critiques émanant des Républicains aient été rendues publiques.

« Ce que je regrette c’est que ces divergences se sont étalées dans les médias », a-t-il en effet déploré. Selon lui ce genre de séquence « contribue à la défiance que beaucoup de Français ont à l’égard de la droite qui donne le sentiment de ne pas pouvoir dialoguer ensemble autour de ses désaccords ».

« n’y a pas de droites irréconciliables », assure François-Xavier Bellamy
01:05

Dans un entretien au magazine ELLE, Valérie Pécresse avait en effet appelé son parti à réaffirmer son soutien à la loi Veil en réaction à la position de François-Xavier Bellamy sur le sujet. Ce dernier assume le fait d’avoir participé aux « Marches pour la vie », des manifestations organisées par militants anti-IVG. La présidente de la région Île-de-France n’est pas la seule à avoir publiquement émis des réserves sur sa nomination, le président du Sénat, sur France 2, déclarait que François-Xavier Bellamy « n’était pas son choix ». « Il ne coche pas toutes les cases pour tête de liste », ajoutait-il. Gérard Larcher a depuis adoubé François-Xavier Bellamy.

Si François-Xavier Bellamy tente de relativiser ces divergences en assurant qu’il « n’y a pas de droites irréconciliables », il souligne toutefois que la responsabilité de la réussite de scrutin sera partagée. Tous responsables donc « y compris ceux qui ont pu jouer un peu le jeu de la division ».

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le