Henri de Castries, ex PDG d’Axa, officialise son soutien à François Fillon

Henri de Castries, ex PDG d’Axa, officialise son soutien à François Fillon

L'ancien PDG du groupe d'assurance Axa, Henri de Castries, a rendu public mardi son engagement auprès de François Fillon,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien PDG du groupe d'assurance Axa, Henri de Castries, a rendu public mardi son engagement auprès de François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, et dénigré "la vieille cuisine" proposée par Emmanuel Macron.

"Je pense que c'est l'homme qu'il faut pour redonner de l'espoir à ce pays en lui permettant de retrouver le chemin de la croissance et de retrouver ce que doit être sa position en Europe et dans le monde", a-t-il déclaré à propos de François Fillon au micro de RTL.

M. de Castries, qui a quitté ses fonctions le 1er septembre 2016 après 17 ans passés à la tête du géant français de l'assurance, a dit admirer chez l'ancien Premier ministre "son autorité, sa vision du monde, son expérience et ses valeurs".

Selon lui, "le succès de François Fillon vient du langage de vérité qu'il tient et de la combinaison de calme et de fermeté qu'il manifeste dans ses propos".

"Il faut débrider le potentiel de ce pays dans un cadre européen", a ajouté l'énarque qui a aussi décidé de se mettre en congé de la présidence de l'Institut Montaigne, groupe de réflexion sur les politiques publiques d'obédience libérale.

"Je n'ai pas été l'inspirateur" du volet sur la Sécurité sociale très critiqué du programme de M. Fillon, a-t-il assuré, mais la France se doit de réfléchir aux "technologies nouvelles dans le domaine de la santé, à l'intérieur du système de sécurité sociale".

Interrogé sur Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, M. de Castries a affirmé avoir "de la sympathie pour la personne" mais être "très profondément gêné par l'ambiguïté de son positionnement et le caractère très vague de son discours".

"En réalité c'est une vieille cuisine qu'on nous ressert dans une casserole un peu neuve", a-t-il critiqué, retrouvant dans les soutiens de M. Macron "un certain nombre de familiers de la famille politique" socialiste.

Dans la même thématique

FRA – PARIS – GARE SAINT LAZARE
9min

Politique

SNCF : faut-il limiter le droit de grève, comme l’a déjà adopté le Sénat ?

Alors que la grève se profile à la SNCF pour le pont du 8 mai, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, soutient toujours le texte du centriste Hervé Marseille, dont il était rapporteur, qui encadre le droit de grève lors des départs en vacances ou jours fériés. « On tirera les enseignements, une fois ce conflit passé, de ce qui peut être amélioré », soutient le ministre. Mais « à court terme, la PPL n’est pas inscrite à l’ordre du jour », selon son entourage.

Le