Loi mobilités : « On se trouve avec une boîte à outils mais on n’a pas les moyens de les utiliser » déplore Olivier Jacquin

Loi mobilités : « On se trouve avec une boîte à outils mais on n’a pas les moyens de les utiliser » déplore Olivier Jacquin

Olivier Jacquin, sénateur socialiste de la Meurthe-et-Moselle, s’exprime sur la loi mobilités, en discussion au Sénat à partir du mois de mars.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Olivier Jacquin est « inquiet face au manque de financement ». Le sénateur « s’attendait à une loi au champ vaste, avec des perspectives de financement intéressantes ». Or, déclare-t-il, « on se trouve avec une boîte à outils qu’on n’a pas les moyens d’utiliser ».

Sur la passe d’armes entre Élisabeth Borne et Hervé Maurey (voir notre article), le sénateur soutient son collègue centriste.

Il rappelle l’audition de Christophe Béchu, Président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), qui « ne sait pas comment il bouclera le budget 2019 ».

Pour Olivier Jacquin, il est impensable que les infrastructures soient financées « par de la cavalerie, avec des amendes [des radars] ». Il trouve que c’est « pathétique » et « une catastrophe ».

Olivier Jacquin prend exemple sur « le système suédois de fiscalité verte ». Il est « pour une fiscalité verte qui soit juste ». Pour lui, « pas question que l’avion ne soit pas taxé [quand] une aide à domicile qui roule au diesel peut l’être ».

Pour le sénateur, la fiscalité verte « peut être financée », si on se pose « la question la cohérence ». Il n’est pas possible de « baisser la fiscalité sur certains publics » et « venir pleurer qu’il n’y a pas assez de financements ».

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