Macron : « j’augmente la CSG d’1,7 point » pour financer la protection sociale

Macron : « j’augmente la CSG d’1,7 point » pour financer la protection sociale

Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Emmanuel Macron a dévoilé un peu plus en détails l’une de ses propositions. Il annonce que grâce au financement par l’impôt de la protection sociale, un couple qui est au Smic aura « un gain de pouvoir d’achat de 500 euros ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« J’augmente, pour tous les Françaises et les Français, le salaire net » a affirmé Emmanuel Macron. Le candidat d’ « En marche » semble avoir pris en compte les critiques sur le flou de ses propositions. Ce matin, il a détaillé longuement l’un des mécanismes qu’il compte mettre en place pour « être le président du travail ». Il annonce qu’il supprimerait les cotisations maladie et les cotisations chômage que paient les salariés et les indépendants. Et pour financer cette réforme, « j’augmente la CSG d’1,7 point en préservant de cette augmentation les retraites les plus modestes. 40% des retraités ne seront pas touchés. Je garantis tout au long de ce quinquennat le pouvoir d’achat de ces retraités (…) et je préserve les chômeurs de cet effort » a-t-il développé. Le financement par l’impôt de la protection sociale sera à la charge des revenus du capital et des salariés. « J’augmente la CSG mais je l’augmente beaucoup moins que ces allégements de charges (…) ce qui veut dire que pour un couple qui est au Smic le gain de pouvoir d’achat par an est de 500 euros » chiffre-t-il.

Dans la même thématique

Strasbourg :  public meeting ahead of the European elections-Place Publique- Parti Socialiste
6min

Politique

Européennes 2024 : après le 1er mai, la bataille pour l’hégémonie à gauche se durcit

Quelques mois après la fin de la Nupes, la prise à partie de Raphaël Gluckmann tête de liste socialiste-Place Publique lors d’un rassemblement du 1er mai à Saint-Etienne, relance le débat sur l’existence de « deux gauches irréconciliables ». Entre stratégie électorale et concurrence pour l’électorat de gauche, l’union semble plus lointaine que jamais.

Le