Mélenchon ironise sur ceux qui « lui font des bisous partout »
Jean-Luc Mélenchon a ironisé lundi sur ceux qui "lui font des bisous partout" pour le convaincre de passer un accord pour la...

Mélenchon ironise sur ceux qui « lui font des bisous partout »

Jean-Luc Mélenchon a ironisé lundi sur ceux qui "lui font des bisous partout" pour le convaincre de passer un accord pour la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-Luc Mélenchon a ironisé lundi sur ceux qui "lui font des bisous partout" pour le convaincre de passer un accord pour la présidentielle au profit du candidat socialiste Benoît Hamon, affirmant ne pas vouloir qu'on se "paie sa tête".

Lors d'une conférence de presse organisée à Paris par des ONG avec d'autres députés européens de gauche, le candidat de la France insoumise a fait front commun avec le candidat écologiste Yannick Jadot contre l'accord de libre-échange eurocanadien Ceta soumis mercredi au Parlement européen.

Mais l'idée d'une candidature commune à gauche n'a pas semblé faire d'avancée, même si les deux hommes sont convenus de se voir à Strasbourg en marge de la session du Parlement européen.

"De ma part, il n'y aura jamais aucun blocage à la discussion, jamais. Je suis toujours ouvert à parler avec tout le monde", a réaffirmé M. Mélenchon devant les journalistes.

"Quand on me dit que je veux des têtes, non, je n'en ai jamais demandé. Mais je ne veux pas qu'on se paie la mienne", a-t-il poursuivi.

"On ne se paiera pas ma tête en me faisant des bisous partout pour ensuite essayer de me faire avaler des Carvounas, des Valls, des El Khomri, des Marisol Touraine et tous ces gens", a poursuivi le leader de la gauche radicale, qui ne souhaite pas que le PS investisse ces candidats trop éloignés de ses idées.

Quant à l'idée d'une candidature unique, "oui, oui, bien sûr", a affirmé M. Mélenchon. Mais "du moment qu'on est tous d'accord", a-t-il dit, sourire ironique aux lèvres.

Alors que M. Mélenchon a dénoncé dimanche ce qui s'apparente selon lui à "une combine" en vue d'une candidature unique, Yannick Jadot a défendu la méthode des discussions avec le candidat socialiste Benoît Hamon.

"Il n'y a pas de combine quand il s'agit de se rassembler", a dit M. Jadot devant des journalistes.

"Discuter entre différents responsables politiques, entre militants, pour parler de la France et d'un projet commun, je ne vois pas où est la combine", a-t-il dit.

Après avoir posé derrière une banderole avec d'autres eurodéputés comme les écologistes Michèle Rivasi et Karima Delli ou le socialiste Emmanuel Maurel, les deux candidats ont embarqué dans le même train pour Strasbourg.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon ironise sur ceux qui « lui font des bisous partout »
5min

Politique

Financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : « Il faut donner à l’administration les moyens de ses missions », prévient la commission des finances

Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.

Le

Mélenchon ironise sur ceux qui « lui font des bisous partout »
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le