Alors que plusieurs théâtres sont occupés sur le territoire, une délégation de sénateurs écologistes s’est rendue au théâtre parisien de l’Odéon, pour soutenir les intermittents qui occupent actuellement les lieux.
Occupation de l’Odéon : les sénateurs écologistes en soutien aux intermittents
Alors que plusieurs théâtres sont occupés sur le territoire, une délégation de sénateurs écologistes s’est rendue au théâtre parisien de l’Odéon, pour soutenir les intermittents qui occupent actuellement les lieux.
Sur le parvis du théâtre parisien, les sénateurs écologistes, venus soutenir le monde de la culture, se mêlent aux intermittents du spectacle. Depuis plusieurs jours, le célèbre théâtre est occupé par une cinquantaine de professionnels du spectacle, qui réclament la réouverture des lieux de culture et font part de leur inquiétude sur la modification de leur régime. Ce samedi, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a fait le déplacement pour rencontrer ces professionnels, et de nombreux sénateurs se sont emparés du sujet. Ce mercredi, à l’occasion de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement, le sénateur communiste Pierre Ouzoulias a pris à partie la ministre de la Culture sur le sujet, demandant des garanties pour les travailleurs du monde de la culture.
« La ministre n’est pas assez offensive », soutient la sénatrice écologiste Esther Benbassa. « Fermer ces lieux de vie, de respiration, est une aberration, alors que l’on voit le monde dans les grandes surfaces, qui ne respectent pas les règles de distanciation. Le dernier recours de ces professionnels, c’est l’occupation des lieux de culture, et c’est pour ça que je suis venue les soutenir. On ne peut pas se permettre de bannir de la scène ceux qui nous donnent de l’oxygène. » « La culture est essentielle », renchérit la sénatrice Sophie Taillé-Polian. « Nous devons trouver les moyens pour qu’elle reprenne pied dans notre société », affirme-t-elle, réclamant la réouverture des lieux de culture.
« Cela devient une urgence nationale »
Car le statut de ces professionnels préoccupe également les sénateurs. « Leur situation sociale est insupportable », renchérit Sophie Taillé-Polian. « On veut faire payer aux plus précaires le chômage partiel des salariés par la réforme de l’assurance chômage. Le quoi qu’il en coute n’existe pas et ce sont les plus précaires qui paient les pots cassés », accuse-t-elle, réclamant des « réponses sociales » de la part du gouvernement. « Il est nécessaire de renouveler une année blanche, pour les précaires de leur accorder des indemnités chômage qui leur permettent de vivre dans la dignité, et un très fort plan de relance pour la culture », conclut la sénatrice.
« On pouvait accepter, il y a un an, des choses que l’on n’accepte plus désormais », abonde Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat. « Il faut apprendre à vivre avec le covid, et travailler là-dessus. Cela fait plusieurs fois qu’on alerte le gouvernement sur ces questions, mais rien n’avance. Les élus locaux, qui sont mobilisés et font des propositions trouvent la porte fermée. On a tous besoin de se mettre autour d’une table et réfléchir à comment vivre dans les conditions actuelles. Il existe des solutions : le Sénat arrive bien à fonctionner ! On a besoin de culture, les gens de la culture ont besoin de vivre, et ça devient une urgence nationale. » Au micro de Public Sénat, le président de la commission de la culture, Laurent Lafon, a également soutenu l'initiative des intermittents. « Je soutiens ce mouvement, qui correspond à une aspiration très large », a-t-il assuré. « Qu’elle revête aujourd’hui la forme d’occupation de lieux, cela est un moyen de s’exprimer puisque ces professionnels sont privés de la scène. A partir du moment où cela se fait dans le respect des règles sanitaires, et dans l’idée de pousser à un redémarrage du secteur de la culture, je soutiens cette initiative. » Dans cette optique, la ministre de la Culture organisera une concertation, ce jeudi, avec les acteurs du monde de la culture, qui donnera lieu, selon elle, à des « annonces substantielles ».
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Il serait difficile de citer toutes les rédactions de presse pour lesquelles Phillippe Vandel a travaillé. Depuis quarante ans, son visage est devenu incontournable dans le paysage audiovisuel français. Amoureux de son métier et de la langue de Molière, il publie Dictionnaire français-français (ed.Kero) et fait le pari de réconcilier les différentes pratiques de notre belle langue. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il raconte la télévision d’autrefois et analyse celle d’aujourd’hui.