Antisémitisme : « Est-ce qu’une nouvelle loi va modifier la situation ? Je n’y crois pas » déclare Catherine Procaccia

Antisémitisme : « Est-ce qu’une nouvelle loi va modifier la situation ? Je n’y crois pas » déclare Catherine Procaccia

Catherine Procaccia, sénatrice Les Républicains du Val-de-Marne, s’exprime sur la marche contre l’antisémitisme et la proposition du député Sylvain Maillard de pénaliser l’antisionisme.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Catherine Procaccia est « dubitative » face à la proposition de résolution. La sénatrice « ne croit pas que c’est en rajoutant des lois aux lois qu’on va mieux faire fonctionner la République ». Elle préférerait que « les lois qui existent soient appliquées ».

Catherine Procaccia ne croit pas « qu’une loi de plus va modifier la situation », surtout que « la différence entre antisémitisme et antisionisme n’est pas claire dans l’esprit des Français ».

Au dîner du CRIF, Catherine Procaccia attend du Président « une condamnation ferme » et considère qu’ « en France, on doit pouvoir avoir une religion sans être condamné par qui que ce soit ». Elle précise que « les Juifs sont avant tout des Français d’une religion ».

Catherine Procaccia attend que la justice soit « très ferme en paroles et en actes », afin que « ça ne passe pas inaperçu quand il y a une dérive de ce type ».

Catherine Procaccia considère que l’antisémitisme n’est pas « constitutif » du mouvement des Gilets jaunes. Pour la sénatrice, le mouvement a été « rattrapé par des extrémistes qui, quand ils enfilent la chasuble de Gilet jaune, peuvent dire et faire n’importe quoi ».

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