Benoît Hamon : revivez les temps forts de l’investiture en vidéos

13h35 : c'est la fin de ce direct

13h30 : « Sur la PMA, le peuple est en avance sur nous »

« Il est temps d'engager une nouvelle ère politique qui permette à notre démocratie de respirer (…) On ne souffre pas d’un trop-plein de démocratie mais d’un manque de démocratie. »

« Sur la PMA, le peuple est en avance sur nous. Sur la fin de vie et le droit à mourir dans la dignité, le peuple est en avance sur nous. Je pense que si on avait écouté le peuple, on aurait eu le mariage pour tous avant même qu’on ne le fasse. Et l’adoption pour les couples homosexuels. »

13h20 : « Poutine n’est pas mon modèle »

« Je ne tiens pas pour acquis le viol de la légalité internationale en Crimée. Je le dis à ceux, à gauche comme à droite qui sont fascinés par Poutine. »

13h10 : Macron « ne connait rien au travail tel qu'il se déploie aujourd'hui »

« La révolution numérique va nous permettre de travailler moins. C'est une opportunité formidable » a lancé le député des Yvelines. Il est notamment revenu sur son fameux revenu universel d’existence « qui a fait beaucoup parler. »

« Il me semble que nous devons réfléchir en fonction de qu’il se passe » rappelle-t-il évoquant la précarité d’une partie de la population. « Le travail, ce n’est pas que le malheur mais c’est aussi parfois le malheur. Arrêtons de penser que tout le monde est content. »

Et à ceux qui critiquent le revenu universel, Benoît Hamon dégaine son argument : « Il fut un temps où de doux rêveurs ont fait la sécurité sociale. Ils ont rêvé que ce fût possible. Nous allons rêver si fort, que cela sera possible. »

13h : Pas une explosion du déficit

Il est rapidement revenu sur les craintes d’une explosion du déficit. « Je ne veux pas passer à 6 ou 7% mais il y a des priorités »  tranche-t-il.

12h57 : « Je ne suis pas l'homme providentiel »

12h55 : un programme très écolo ; "vive les bobos"

Benoît Hamon est longuement revenu sur la transition énergétique, « l'un des plus grands rendez-vous proposé à la gauche dans son histoire. » Diesel, perturbateurs endocriniens… le candidat a réaffirmé ses choix pour l’environnement. « Demain, nous voulons que dès qu'il y a un soupçon de dangerosité, les industries substituent une substance non nocive. »

Il a réitéré sa volonté d’introduire dans la Constitution « le droit à respirer un air de qualité ou de boire une eau de qualité. » Et de saluer : « vive les bobos. »

12h50 : un « nouveau cycle pour la gauche »

Le candidat évoque « la conclusion d’un cycle » pour la gauche et la naissance d’un autre. « Je considère qu’avoir les yeux rivés la croissance, c’est nous détourner de l’essentiel, c’est à dire les conditions de travail, l’emploi. »

« Ce qui se joue là ce sont les conditions dans lesquelles nous allons vivre et nos enfants vont vivre. »

12h45 : « Un bilan ne suffit pas à gagner l’élection »

« Un bilan ne suffit pas à gagner l’élection. Notre responsabilité est de prendre ce bilan, de nous tourner vers l’avenir et de savoir où nous voulons aller. »

12h41 : avec Mélenchon, « pas de négociations d’antichambre »

Benoît Hamon répond à la condition de Jean-Luc Mélenchon : « Je ne pose pas comme préalable, qu’il faut se mettre derrière Benoît Hamon, la main sur la couture du pantalon » explique-t-il. « Mais je leur demande de ne pas me demander des têtes. Oui, il y a des désaccords entre nous mais que serait le Front populaire s’il n’y avait pas plusieurs gauches ? »

Pour ce rassemblement, il n’y aura « pas de négociations d’antichambre ».

12h37 : « une fois de plus démentir tous les pronostics »

Le candidat répond à ses détracteurs, qui estiment que la défaite lui est promise. « Non seulement ces faits sont démentis mais partout où je vais montrer qu’est en train de se lever un vent, une aspiration qui va une fois de plus démentir tous les pronostics. »

12h35 : Benoît Hamon rend hommage à Christiane Taubira et critique Macron

« Je suis très fier d’être ton ami et c’est extrêmement précieux que tu sois là » a-t-ila dressé à l’ancien ministre.

12h31 : « La primaire donne une légitimité incomparable » déclare Benoît Hamon

« La primaire donne une légitimité incomparable » assure Benoît Hamon en introduction, après avoir salué ses anciens rivaux. 

Rapidement, il est revenu sur sa dynamique et ses choix politiques. « Quand je vois le candidat de la droite, s’il le reste encore quelques temps et d’autres candidats plus hybrides, se positionner par rapport aux chemins que nous avons ouverts, sur le travail... Ils devront répondre s’ils acceptent les transitions ou s’ils veulent prolonger de quelques années un modèle qui s’est déjà. »

12h20 : « Nous allons redevenir une gauche de combat plutôt qu’une gauche de constat » lance Christiane Taubira

L’ancienne ministre de la Justice était très attendue à la tribune. Ovationnée par le public, elle a déroulé la vision de cette gauche qui tient désormais les rênes du PS. « Nous choisissons de protéger les plus vulnérables et les classes moyennes plutôt que la loi du marché ou les casseurs de la fonction publique » a-t-elle martelé. « Nous allons faire le compte de nos talents, le tour de nos habilités, l’inventaire de nos capacités et nous allons nous éblouir. »

« Nous ne voyageons pas légers » souligne-t-elle néanmoins. « Nous vous dirons nous-mêmes le sens de l’action accomplie (…) et nous vous parlerons de ces routes nouvelles que nous voudront emprunter ensemble. »

 « Lorsque la croissance est en berne, le chômage tenace, que de nouveaux dangers surgissent (…) la gauche est toujours arrivée aux pouvoirs dans ces moments rudes (…) Nous saurons faire face (…) Ce monde qui change a plus que besoin de la gauche ? Il a besoin d’égalité (…) nous en capacité de l’assurer. »

« Avec toi Benoît, nous partons à la reconquête des cœurs et des esprits. Nous allons redevenir une gauche de combat plutôt qu’une gauche de constat » a-t-elle conclu citant notamment, dans son discours René Char, Thomas Hobbes ou encoer Paul Eluard.

11h55 : « Benoît, tu es l’espoir d’un camp » lance Jean-Christophe Cambadélis

Le patron du parti socialiste a tenu un discours, un peu plus tôt dans la matinée pour notamment saluer les perdants de la primaire dont évidemment Manuel Valls. Il a aussi eu un mot pour François Hollande qui a eu le « courage » de se retirer. Il en d’ailleurs profité pour tacler, sans le nommer, François Fillon qui devrait imiter le président de la République, selon lui.

Mais l’idée du discours était avant tout de rassembler la gauche. « Benoît, tu es l’espoir d’un camp (...)  Ensemble, nous serons le point de convergence de toutes les gauches et de tous les écologistes. Déjà ta candidature, en 8 jours, est devenue incontournable ? Rien ne sera fait sans nous. »

11h50 : « un mouvement est en marche » assure Luc Carvounas

« La gauche est en mouvement. Je suis persuadé qu’un mouvement est en marche. Il est vers Benoît Hamon» explqiue ce proche de Manuel Valls. « Il va réussir à nous emmener vers l’élection à nouveau d’un président socialiste. Aux 17 qui ont signé leur mise en retrait : « revenez car nous avons un devoir. Les absents ont fait leur choix mais on a le droit de changer d’avis. »

11h45 : Didier Guillaume attend un « discours de rassemblement »

Didier Guillaume, ancien directeur de campagne de manuel Valls est présent pour cette investiture alors que la plupart des ministres brillent par leur absence. « J’ai le sens des responsabilités » a affirmé le patron des sénateurs socialistes qui attend désormais un « discours de rassemblement » de Benoît Hamon. Mais aussi que ce dernier fasse « évoluer son programme. »

11h40 : « La gauche est en train de renaître » souligne François Lamy  

« Le peuple a décidé de ce que pourrait être la France de demain » explique ce proche de Martine Aubry. « Il apporte un souffle, une jeunesse. Je crois qu’on peut dire que la gauche est en train de renaître (…) j’ai de bons espoirs qu’on puisse casser ce plafond de verre qui va arriver à un moment ou à un autre. »

11h30 : « Benoît Hamon restera ferme sur ses orientations » affirme Mathieu Hanotin 

Interrogé sur la condition posée par Jean-Luc Mélenchon pour un rapprochement entre lui et Benoît Hamon (rompre avec les ministres du gouvernement), le directeur de campagne du candidat socialiste Mathieu Hanotin a maintenu la porte ouverte mais refusé cette méthode. « Je n’ai jamais pensé que pour rassembler, il fallait d’abord épurer, qu’il fallait trancher. Ce n’est pas ma manière de voir les choses. Benoît Hamon va présenter son cap, il restera ferme sur ses orientations. Et après, tous ceux qui souhaitent l’accompagner sont les bienvenus, tous ceux qui souhaitent enrichir, même s’ils ne sont pas totalement d’accord avec nous. »

Les choses sont en meilleure voie avec les écologistes. « On a commencé un chemin avec Yannick Jadot. Ce chemin, on le poursuit. On espère qu’il aboutira à un projet politique partagé. »