Démission de Gérard Collomb : Edouard Philippe va prendre ses «responsabilités»
Le premier ministre, Edouard Philippe, va faire des « propositions » à Emmanuel Macron, a-t-il affirmé lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, alors que Gérard Collomb maintient sa volonté de démissionner.

Démission de Gérard Collomb : Edouard Philippe va prendre ses «responsabilités»

Le premier ministre, Edouard Philippe, va faire des « propositions » à Emmanuel Macron, a-t-il affirmé lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, alors que Gérard Collomb maintient sa volonté de démissionner.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pour les questions d’actualité au gouvernement du Sénat, ce mardi 2 octobre, il y avait un absent de marque, sur les bancs des ministres : Gérard Collomb. Quelques minutes avant cette séance de questions, le ministre de l’Intérieur a affirmé au Figaro qu’il maintenait sa volonté de démissionner du gouvernement, déjà exprimée la veille. L’ancien sénateur souhaite se consacrer pleinement à sa candidature pour les municipales à Lyon.

Interrogé sur le sujet, le premier ministre, Edouard Philippe, a souligné qu’« il revient au premier ministre de proposer au président de la République la nomination ou la fin de fonction de ministres. Je prendrai mes responsabilités et j’aurai l’occasion de faire au Président les propositions que les dispositions constitutionnelles prévoient et réservent au premier ministre ». Un nouveau remaniement semble donc se profiler.

« Le premier ministre dirige l’action du gouvernement », a rappelé Edouard Philippe « et jamais je ne laisserai le début du commencement d’une hésitation pointer sur ce sujet ». « Oui, les ministres doivent se consacrer pleinement à leur tâche » a ajouté le premier ministre.

Belloubet : « Il n’y a strictement aucune instruction individuelle adressée aux procureurs »

Autre sujet, lors de cette séance de questions d’actualité : la polémique sur la succession du procureur de la République de Paris, François Molins. L’Elysée est accusé de vouloir mettre la main sur cette nomination sensible.

« Il est tout à fait naturel que le procureur de la République soit placé sous mon autorité et celle du Président » a souligné la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, justifiant l’existence d’un « dialogue, qui est naturel et normal entre la garde des Sceaux, le premier ministre et le président de la République, autour de la nomination d’un procureur important ».

Mais elle a rappelé que « la Constitution garantit l’indépendance des procureurs » et l’assure : « Il n’y a aucune, strictement aucune instruction individuelle qui leur est adressée ».

Partager cet article

Dans la même thématique

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le