Lacapelle : « Nous pouvons encore constituer un groupe à l’Assemblée nationale »

Lacapelle : « Nous pouvons encore constituer un groupe à l’Assemblée nationale »

Jean-Lin Lacapelle, secrétaire national aux fédérations et à l’implantation du Front national, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il déplore le mode de scrutin des législatives, dont il estime être la cause, entre autres, de la faible représentation du FN au Palais Bourbon.
Public Sénat

Par Alice Bardo

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Avec 13,2% des voix au premier tour des élections législatives, le Front national enregistre un score sensiblement similaire à celui qu’il avait obtenu à celui de 2012. Un score qui lui avait permis d’obtenir seulement un député. « Ce n’est pas concevable dans une démocratie », déplore Jean-Lin Lacapelle, qui n’a pas réussi à passer l’étape du premier tour dans la 12ème circonscription des Bouches-du-Rhône. En cause, le scrutin majoritaire à deux tours.

Le Premier ministre Édouard Philippe a toutefois fait part de sa volonté d’introduire une « dose de proportionnelle ». « Une bonne nouvelle » pour le « Monsieur Fédérations » du parti, qui s’interroge sur ce que représente une « dose ».  Il regrette que « l’évolution des modes de scrutin » ne soit pas intégrée dans la loi pour « la confiance en notre vie démocratie » de François Bayrou.

Lacapelle plaide pour une proportionnelle intégrale avec prime majoritaire aux législatives
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Le Front national a toujours plaidé pour une proportionnelle intégrale avec prime majoritaire. « Cela permet une stabilité totale pour gouverner, une majorité certaine avec une opposition plurielle », certifie Jean-Lin Lacapelle. Or pour le second des législatives, c’est une « majorité massive » pour le parti d’Emmanuel Macron qui se dessine. Mais le frontiste ne désespère pas : « Nous pouvons encore constituer un groupe à l’Assemblée nationale. Il n’y aura pas d’autre opposition que le FN. » Il refuse que les « pleins pouvoirs » soient donnés à « Macron & co », à savoir à la République en marche et aux Républicains, et tient à souligner que « l’effet Macron a touché tous les partis ».

Il redoute également que les électeurs ne se mobilisent pas plus au second tour qu’au premier, où le taux d’abstention fut record (51%). « On ne pensait pas qu’elle serait aussi massive », précise le secrétaire national aux fédérations et à l’implantation du FN.

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