Législatives : bras de fer entre les centristes et les Républicains
Alors que les centristes réclamaient entre 90 et 100 sièges au Palais Bourbon, l’entourage de François Fillon ne leur en ont proposé qu’une cinquantaine. L’UDI menace alors de présenter des candidats face à des Républicains.

Législatives : bras de fer entre les centristes et les Républicains

Alors que les centristes réclamaient entre 90 et 100 sièges au Palais Bourbon, l’entourage de François Fillon ne leur en ont proposé qu’une cinquantaine. L’UDI menace alors de présenter des candidats face à des Républicains.
Public Sénat

Par Jérôme Rabier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le torchon brûle-t-il entre Les Républicains et l’UDI ? Les centristes ne cachent pas leur désapprobation devant l’accord proposé par l’entourage de François Fillon pour les élections législatives. Alors que le parti de François Fillon a investi ses candidats ce week-end, le parti centriste souhaitait bien plus que les 50 sièges qui leur ont été promis.

« Il y a entre 250 à 300 sièges que nous pouvons espérer emporter. Il serait normal que le centre représente entre 90 et 100 sièges de ces circonscriptions basculables » estime le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde, interrogé ce matin sur France 2.

Dans certaines circonscriptions, notamment dans les Hauts-de-Seine, l’UDI a investi des candidats face à des Républicains. Car les centristes n’entendent pas revoir leurs ambitions à la baisse, et comptent bien peser dans la construction du projet.

« Je suis, comme tous mes collègues, déterminée à ce qu’on retrousse nos manches pour gagner cette élection présidentielle » assure la sénatrice UDI Valérie Létard. « Mais encore faut-il que nous soyons reconnus à notre juste place sur le projet, mais aussi sur les investitures dans des territoires où nous sommes extrêmement présents ».

Jean-Christophe Lagarde et François Fillon ont convenu de rouvrir les discussions pour éviter toute candidature dissidente qui pourrait affaiblir une éventuelle majorité.

Dans la même thématique

Législatives : bras de fer entre les centristes et les Républicains
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Législatives : bras de fer entre les centristes et les Républicains
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Législatives : bras de fer entre les centristes et les Républicains
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le