Macron critique l’attitude de Fillon face à l’enquête
Emmanuel Macron a critiqué jeudi la remise en cause par François Fillon et ses avocats de la compétence du parquet national...

Macron critique l’attitude de Fillon face à l’enquête

Emmanuel Macron a critiqué jeudi la remise en cause par François Fillon et ses avocats de la compétence du parquet national...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a critiqué jeudi la remise en cause par François Fillon et ses avocats de la compétence du parquet national financier dans l'affaire du "Penelopegate", jugeant qu'"on ne peut pas prétendre présider" quand "on met en doute la justice de son pays".

"On ne peut pas prétendre présider le pays, être garant des institutions et vouer aux gémonies tous les contre-pouvoirs", a déclaré le candidat d'En Marche! sur RTL.

"On ne peut pas prétendre présider et être le garant des institutions quand on fait siffler dans ses rassemblements politiques, la presse, parce que c'est un contre-pouvoir et quand on met en doute la justice de son pays", a poursuivi M. Macron.

François Fillon a balayé jeudi d’un revers de la main la déclaration, dans la matinée, du parquet national financier (PNF) annonçant qu’un classement sans suite n'était pas envisagé "en l'état" dans l'enquête visant les Fillon pour des emplois fictifs.

"Il n'y a rien de nouveau, ni poursuite ni mise en examen", a-t-il dit au Figaro, n’y voyant qu’un "acte de communication qui nourrit le feuilleton médiatique".

Exit donc son engagement, pris devant les Français au début de l’affaire et réitéré encore la semaine dernière, à se retirer de la course à la présidentielle en cas de mise en examen.

"La position que j’avais prise, c’était à condition d’avoir face à moi des gens de bonne foi", a-t-il argué jeudi en petit comité.

Emmanuel Macron, critiqué par François Fillon comme d'autres à droite et à l'extrême-droite pour avoir qualifié la colonisation de "crime contre l'humanité", a accusé son rival de droite d'une indignation "de circonstance".

"Votre indignation vous l'avez bien compris est de circonstance, puisqu'elle cherche simplement à trouver un rebond", a-t-il dit.

Pour M. Macron, François Fillon a "décidé d'employer une ligne comparable à celle de Nicolas Sarkozy qui consiste à poursuivre le Front national. Voilà, il a changé de ligne, brutalement".

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le