Macron devant le Congrès: « une humiliation » pour Philippe, estime Faure (PS)
Une intervention d'Emmanuel Macron devant le parlement réuni en Congrès avant la déclaration de politique générale d'Edouard...

Macron devant le Congrès: « une humiliation » pour Philippe, estime Faure (PS)

Une intervention d'Emmanuel Macron devant le parlement réuni en Congrès avant la déclaration de politique générale d'Edouard...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une intervention d'Emmanuel Macron devant le parlement réuni en Congrès avant la déclaration de politique générale d'Edouard Philippe serait "une humiliation" pour le Premier ministre, a jugé lundi le président du groupe PS à l'Assemblée Olivier Faure.

Selon le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, M. Macron "réfléchit" à réunir députés et sénateurs en Congrès à Versailles. RTL avançait dimanche la date du 3 juillet, la veille de la date prévue pour la déclaration de politique générale du Premier ministre.

"Ce serait surtout une humiliation pour le Premier ministre", a jugé Olivier Faure sur CNEWS.

"Après avoir théorisé le dépassement des corps intermédiaires, après avoir choisi de contourner le parlement avec les ordonnances, voilà qu'il en est maintenant à vouloir doubler son propre gouvernement", a poursuivi le député de Seine-et-Marne.

"On a un président qui a décidé d'avoir un rapport direct, exclusif, à l'opinion. Et donc le voilà qui écarte progressivement les corps intermédiaires, le parlement, maintenant son propre gouvernement, pour aller en fait dans un rapport direct à l'opinion", a insisté M. Faure qui y voit une conception "plébiscitaire".

"Je crois au contraire que quand on veut être un bon manager, ce qu'il entend être puisqu'il calque beaucoup sa propre conception de la vie publique sur la façon dont on manage dans le privé, un bon manager ce n'est pas celui qui écrase les échelons intermédiaires mais c'est au contraire quelqu'un qui donne sa place et son rôle à chacun. Je vois que ce n'est pas le cas aujourd'hui".

"Jusqu'ici nous avions avec le général De Gaulle un Premier ministre qui dirigeait le gouvernement", "avec Nicolas Sarkozy nous avons eu un Premier ministre qui est devenu son collaborateur", "cette fois-ci on observe que ça pourrait devenir, si le président de la République parlait avant lui le 3 juillet, un simple répétiteur".

Dans la même thématique

Macron devant le Congrès: « une humiliation » pour Philippe, estime Faure (PS)
4min

Politique

Mercedes Erra : « C’est difficile d’avoir autant d’amour que j’ai pour la France »

Pour elle, la publicité reste le meilleur moyen de communiquer ses messages. Grand nom de la publicité, Mercedes Erra observe depuis 30 ans les évolutions de notre société. Un regard à rebours du discours ambiant. Sur le féminisme, elle décrit des luttes loin d’être achevées, et note l’appât du gain d’une jeunesse souvent décrite comme ayant soif d’engagement. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Mercedes Erra dans Un monde, un regard.

Le

Cannes City Hall
5min

Politique

Municipales 2026 : quels modes de scrutin pour élire les futurs maires ?

Les élections municipales doivent avoir lieu au mois de mars 2026 dans les 34 875 communes françaises. Pour la première fois, toutes les communes sauf Paris, Lyon et Marseille voteront selon les mêmes règles sans distinction de taille après l’adoption d’une loi en avril 2025.

Le

ALBANIA-FRANCE-POLITICS
3min

Politique

Pour le nouveau Premier ministre albanais : « L’histoire nous a enseigné qu’il n’y a rien de mieux que l’UE » 

Les élections en Roumanie, en Pologne ou au Portugal ont montré une poussée des forces eurosceptiques ou anti-establishment. Pourtant, une autre élection en Albanie, qui a eu lieu le 11 mai 2025, a envoyé un signal fort d’adhésion des Balkans à l’Union européenne. Le socialiste Edi Rama, Premier ministre réélu de l’Albanie, est l’invité de l’émission Ici L’Europe avec Caroline de Camaret.

Le