Mesures sociales : « Dans un moment d’urgence, les deux assemblées peuvent se mettre en mouvement » se félicite Marc Fesneau
Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, revient sur les conditions particulières d'adoption du projet de loi « d’urgence économique et sociale » au Sénat.

Mesures sociales : « Dans un moment d’urgence, les deux assemblées peuvent se mettre en mouvement » se félicite Marc Fesneau

Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec le Parlement, revient sur les conditions particulières d'adoption du projet de loi « d’urgence économique et sociale » au Sénat.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marc Fesneau salue tout d’abord la coopération entre les différents acteurs : gouvernement, Assemblée nationale et Sénat. Cette entente est « heureuse pour tout le monde. » En effet, considère le ministre, « les Français attendaient des réponses. »

Marc Fesneau se félicite « du travail entre le gouvernement et les assemblées et entre les assemblées elles-mêmes. » Il reconnaît toutefois qu’ « on est dans un temps extrêmement rapide. »

Il concède l’importance du débat, même rapide, car « c’est un bon signal qui est adressé aux Français. » Les débats prouvent que « dans un moment d’urgence, les deux assemblées peuvent se mettre en mouvement. »

Sur les modalités d’adoption, Marc Fesneau reconnaît qu’ « il y a des choses à améliorer pour que le travail soit plus fluide. » Il admet « un besoin d’écoute et d’interaction plus grandes. » Il concède : « Le gouvernement a ses responsabilités. »

Sur le dernier mois, le ministre reconnaît que « la crise vient de loin. » Il précise : « Ce n’est pas une crise de 18 mois, ni une crise de cet exécutif. » Pour lui, « cette crise questionne ce qu’est notre démocratie et notre façon de fonctionner. »

À l’avenir, précise-t-il, « les responsables devront regarder avec lucidité la relation des citoyens à la démocratie et aux réformes. »

Dans la même thématique

ALBANIA-FRANCE-POLITICS
3min

Politique

Pour le nouveau Premier ministre albanais : « L’histoire nous a enseigné qu’il n’y a rien de mieux que l’UE » 

Les élections en Roumanie, en Pologne ou au Portugal ont montré une poussée des forces eurosceptiques ou anti-establishment. Pourtant, une autre élection en Albanie, qui a eu lieu le 11 mai 2025, a envoyé un signal fort d’adhésion des Balkans à l’Union européenne. Le socialiste Edi Rama, Premier ministre réélu de l’Albanie, est l’invité de l’émission Ici L’Europe avec Caroline de Camaret.

Le

Toulouse Conseil Municipal
3min

Politique

Élections municipales 2026 : la part des mairies dirigées par des femmes va-t-elle poursuivre sa lente progression ?

L’un des points d’attention du prochain renouvellement des conseils municipaux se portera sur l’évolution de la parité. 25 ans après la promulgation de la loi tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux, le nombre de femmes maires reste encore très minoritaire. Le rapport est d’une contre quatre à l’échelle nationale.

Le