« Pour ce gouvernement, le Sénat est un peu le gilet jaune des institutions » selon Alain Houpert
« Le président de la République n’aime pas le Sénat. C’est son aiguillon. Nous avons osé faire cette fameuse commission Benalla et aller jusqu’au bout du problème » souligne le sénateur LR Alain Houpert.

« Pour ce gouvernement, le Sénat est un peu le gilet jaune des institutions » selon Alain Houpert

« Le président de la République n’aime pas le Sénat. C’est son aiguillon. Nous avons osé faire cette fameuse commission Benalla et aller jusqu’au bout du problème » souligne le sénateur LR Alain Houpert.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

En lançant l’idée d’une transformation du Sénat, dans le cadre du grand débat, Emmanuel Macron s’est mis à dos les sénateurs (voir notre article sur le sujet « Lettre aux Français : les sénateurs vent debout après la "provocation" de Macron sur le Sénat »).

Invité de l’émission Sénat 360, sur Public Sénat, ce lundi, le sénateur LR de la Côte-d’Or, Alain Houpert, a estimé qu’Emmanuel Macron visait clairement la Haute assemblée et cherchait à lui faire payer la commission d’enquête sur l’affaire Benalla.

« Le président de la République n’aime pas le Sénat. C’est son aiguillon. Nous avons osé faire cette fameuse commission Benalla et aller jusqu’au bout du problème. Le président de la République n’aime pas les gilets jaunes. Et le Sénat, pour ce gouvernement, est un peu le gilet jaune des institutions » affirme Alain Houpert (voir la vidéo).

Benalla auditionné à nouveau par la commission d’enquête

La commission d’enquête du Sénat n’en a d’ailleurs pas terminé avec l’affaire. Elle a décidé de faire de nouvelle audition, dont Alexandre Benalla lui-même.

Ce mercredi 16 janvier, à 15 heures, Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République, sera auditionné, suivi de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur à 16h30, puis à 17h45 de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

Alexandre Benalla, ancien chargé de mission à la présidence de la République, sera auditionné le lundi 21 janvier à 14 heures. A 15h30, ce sera le tour de Vincent Crase, chef d’escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale.

Des auditions à suivre sur Public Sénat et publicsenat.fr.

Partager cet article

Dans la même thématique

« Pour ce gouvernement, le Sénat est un peu le gilet jaune des institutions » selon Alain Houpert
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

« Pour ce gouvernement, le Sénat est un peu le gilet jaune des institutions » selon Alain Houpert
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le