Sénat: disparition du groupe écologiste
L'écologiste André Gattolin (Hauts-de-Seine) a rejoint les 25 sénateurs ayant décidé de former groupe de la République en Marche...

Sénat: disparition du groupe écologiste

L'écologiste André Gattolin (Hauts-de-Seine) a rejoint les 25 sénateurs ayant décidé de former groupe de la République en Marche...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'écologiste André Gattolin (Hauts-de-Seine) a rejoint les 25 sénateurs ayant décidé de former groupe de la République en Marche au Sénat, présenté mardi, entraînant ainsi la disparition du groupe écologiste à la Haute Assemblée.

Le groupe écologiste n'a plus que 9 membres actuellement, alors que le seuil pour former un groupe au Sénat est de 10 sénateurs.

A l'Assemblée, le groupe écologiste avait été dissous lors de la dernière législature, en mai 2016, à la suite de la scission des élus partisans de l'alliance avec la majorité socialiste, et EELV n'a fait élire aucun député aux dernières législatives.

"Nous allons déposer les statuts du groupe La République en Marche demain auprès de la présidence du Sénat pour qu'il puisse être enregistré jeudi lors du bureau du Sénat et de la Conférence des présidents", a annoncé François Patriat, l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron, en présentant la constitution de ce groupe. "Il sera ainsi opérationnel la semaine prochaine lors de la session extraordinaire".

Les instances du Sénat devraient en même temps entériner la disparition du groupe écologiste, ont indiqué les services de la Haute Assemblée.

L'ancien président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé, qui avait été appelé au gouvernement Valls l'an dernier, a préféré intégrer le groupe socialiste en retournant à la Haute Assemblée que de retrouver son groupe d'origine.

Partager cet article

Dans la même thématique

Sénat: disparition du groupe écologiste
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Sénat: disparition du groupe écologiste
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Sénat: disparition du groupe écologiste
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le