Travail: inquiétude des Français opposés aux ordonnances selon un sondage
La réforme du Code du travail engagée par le gouvernement inquiète une majorité de Français (61%), lesquels s'opposent par...

Travail: inquiétude des Français opposés aux ordonnances selon un sondage

La réforme du Code du travail engagée par le gouvernement inquiète une majorité de Français (61%), lesquels s'opposent par...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La réforme du Code du travail engagée par le gouvernement inquiète une majorité de Français (61%), lesquels s'opposent par ailleurs à l'utilisation des ordonnances pour légiférer sans débat au Parlement, selon un sondage Elabe publié mercredi.

La volonté d'Emmanuel Macron et Edouard Philippe de réformer le droit du travail suscite de "l'inquiétude" pour 61% des personnes interrogées, de la "confiance" pour 29% et de l'indifférence pour "10%", d'après le sondage réalisé pour BFMTV.

Sur l'échiquier politique, les plus inquiets sont les sympathisants du Front national (à 84%) et de la gauche (71%). Les électeurs d'Emmanuel Macron à la présidentielle sont les plus confiants (67% de ses électeurs au premier tour).

Parmi les mesures envisagées, le plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif est celle qui rencontre la plus ferme opposition (61% contre).

Les avis sont moins tranchés sur l'extension du contrat de projet à d'autres secteurs que le BTP (52% d'opinion favorable), la primauté des accords d'entreprise (53%) et l'assouplissement par accord de branche des règles encadrant le recours au CDD et à l'intérim (55%).

Le référendum à l'initiative de l'employeur pour valider un accord minoritaire ainsi que la fusion des instances représentatives du personnel (comité d'entreprise, CHSCT et délégués du personnel) sont accueillis favorablement par près des deux-tiers des sondés.

Sur la méthode, le recours aux ordonnances est perçu négativement par 58% des personnes interrogées.

Le sondage a été réalisé les 27 et 28 juin par Internet auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française majeure, selon la méthode des quotas.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hong Kong Legislature To Vote On Bill Recognizing Same Sex Couples Overseas Registration
3min

Politique

L’Assemblée nationale vote la réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.

Le

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

Travail: inquiétude des Français opposés aux ordonnances selon un sondage
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le