Bac: Philippe critique “une infime minorité” de grévistes “pas à la hauteur”

Bac: Philippe critique “une infime minorité” de grévistes “pas à la hauteur”

Edouard Philippe a critiqué mardi devant le Sénat les correcteurs grévistes du baccalauréat en estimant que ces enseignants ont ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Edouard Philippe a critiqué mardi devant le Sénat les correcteurs grévistes du baccalauréat en estimant que ces enseignants ont "installé du désordre et de l'angoisse" et ne sont "pas à la hauteur de leur mission exceptionnelle".

"Des revendications ont conduit une infime minorité (...) à dire qu'ils perturberaient l'organisation des épeuves, soit en ne se présentant pas dans les centres d'examen, soit parfois en gênant l'accès aux centres d'examen", a déploré le Premier ministre lors de la séance de Questions au gouvernement au Sénat.

"Puis on a dit qu'on ne corrigerait pas. Puis on a dit qu'on ne rendrait pas les copies qui ont été corrigées. Bref, on a, ce faisant, installé du désordre et de l'angoisse dans un moment qui mérite mieux que cela", a-t-il poursuivi, après avoir été interpellé sur le sujet par le président du groupe Les Indépendants Claude Malhuret.

Décrivant des conditions de passage de l'examen "à bien des égards insatisfaisantes", M. Philippe a apporté son soutien au ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

"Face aux revendications d'une infime minorité et face aux agissements qui ne sont pas à la hauteur de la mission exceptionnelle qui revient à tous les enseignants, le ministre a, à juste titre, adopté une position ferme et déterminée à faire en sorte que ce bras de fer (...) ne puisse pas être gagné par ceux qui veulent perturber l'organisation d'un moment aussi important", a salué M. Philippe.

Face à la grève inédite de certains correcteurs opposés à la réforme du bac et qui ont retenu des copies, le ministre de l’Éducation a mis en place une "solution technique" : en cas de notes manquantes, celles du contrôle continu ont été prises en compte. Et si la note du bac s'avérait finalement meilleure, c'est celle-là qui était conservée.

Le Premier ministre a enfin loué "l'exceptionnel travail d'une immense majorité" qui "considère qu'être enseignant c'est effectivement transmettre un savoir et donner un exemple".

Dimanche, le président Emmanuel Macron avait également soutenu M. Blanquer en dénonçant une "prise d'otage" des candidats et de leurs familles par les enseignants frondeurs.

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

Bac: Philippe critique “une infime minorité” de grévistes “pas à la hauteur”
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le