Didier Guillaume souhaite « que les maires de gauche progressistes travaillent avec le gouvernement »
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume confirme que l’aile gauche du gouvernement travaille pour se structurer et autour de la majorité.​

Didier Guillaume souhaite « que les maires de gauche progressistes travaillent avec le gouvernement »

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume confirme que l’aile gauche du gouvernement travaille pour se structurer et autour de la majorité.​
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les appels du pied, de plusieurs cadres de La République en Marche et du gouvernement, à destination des maires LR se multiplient. Va-t-on voir la même chose avec les élus de gauche : « Je ne lance pas d’appel aux maires » répond Didier Guillaume ce matin. Il ajoute : « Sébastien Lecornu a bien fait de faire ce qu’il a fait. C’était intelligent et courageux. »

Le ministre fait néanmoins un signe aux maires de gauche : « Ce que je souhaite, c’est que les maires de gauche progressistes viennent travailler avec le gouvernement. Le positionnement d’opposition systématique n’a pas de sens. »

Réunis la semaine dernière au Quai d'Orsay, les anciens socialistes du gouvernement s'apprêtent à fonder leur mouvement autour de Jean-Yves Le Drian. Didier Guillaume ne veut pas parler d’un mouvement : « C’est vrai et ce n’est pas vrai. Jean-Yves le Drian, avec un nombre de ministres et d’élus travaillent à ce qu’on puisse se retrouver avec les sociaux-démocrates, les progressistes, ceux qui ont voté à gauche ces 20 dernières années et qui aujourd’hui ne se reconnaissent pas dans les partis traditionnels. »

Il conclut Il faut que la gauche de gouvernement se structure pour soutenir la majorité présidentielle et ce n’est pas en opposition du tout avec la droite.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Didier Guillaume souhaite « que les maires de gauche progressistes travaillent avec le gouvernement »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le