Election LR: pour la droite, c’est « l’année moins 2 », estime Copé
L'ancien président de l'UMP (devenu Les Républicains), Jean-François Copé, qui soutient Christian Jacob pour l'élection à la...

Election LR: pour la droite, c’est « l’année moins 2 », estime Copé

L'ancien président de l'UMP (devenu Les Républicains), Jean-François Copé, qui soutient Christian Jacob pour l'élection à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien président de l'UMP (devenu Les Républicains), Jean-François Copé, qui soutient Christian Jacob pour l'élection à la présidence du parti en octobre, estime que pour la droite, c'est "l'année moins 2" et qu'il faut faire "revenir tout le monde autour de la table".

"Nous étions à l'année zéro de la droite en 2017 après le désastre de la présidentielle, nous sommes paradoxalement à l'année moins 2, c'est-à-dire qu'on a encore réussi à reculer", a déploré vendredi le maire de Meaux sur France 2, en critiquant "l'état de sectarisme, de recroquevillement dans lequel était arrivée la droite ces deux dernières années" sous la présidence de Laurent Wauquiez.

"On a besoin à la tête de ce qu'il reste de la droite française de quelqu'un qui soit en situation de rassembler, de permettre à chacun de donner le meilleur de lui-même (...) et aujourd'hui, celui qui a cette expérience, c'est Christian Jacob", a-t-il expliqué. Patron des députés LR, Christian Jacob est le grand favori dans la course à la présidence des Républicains face aux députés Julien Aubert et Guillaume Larrivé.

"On va essayer de faire un peu revenir tout le monde autour de la table", a-t-il ajouté, en invitant à "renouer avec l'authenticité, la sincérité, par exemple de ne pas être obligé de critiquer tout le temps, par principe, quand on pense qu'une mesure prise par le gouvernement est bonne".

"Dire aujourd'hui que le G7 a été une réussite et qu'on le doit à Emmanuel Macron, ça s'appelle du bon sens", a donné en exemple l'ancien président de l'UMP.

Selon lui, "l'option d'une victoire de l'extrême droite en France est réelle, (...), crédible", et c'est pourquoi "il est vital que la droite française se reconstruise" pour "pouvoir proposer le moment venu aux Français un message dans l'hypothèse où pour des raisons X ou Y, Emmanuel Macron ne serait plus considéré comme l'homme de la situation".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Election LR: pour la droite, c’est « l’année moins 2 », estime Copé
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le