Elections départementales 2021 : carte interactive et analyses du second tour

Elections départementales 2021 : carte interactive et analyses du second tour

Le second tour des élections départementales s'est tenu ce dimanche 27 juin 2021. Suivez les résultats, canton par canton, sur notre carte interactive, ainsi que nos analyses.
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Carte

Les départements sont coloriés selon la nuance politique arrivée en tête. Ce qui ne veut pas forcément dire que ce sera la couleur politique de la majorité, en fonction des alliances des binômes lors de l'élection de la présidente ou du président du conseil.
Retrouvez les résultats de votre département en cliquant sur la carte ci-dessous.
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En direct

01h00. Fin de ce live

Selon un décompte encore partiel, la droite gagnerait cinq départements à l’issue de cette élection : Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Finistère, Puy-de-Dôme et Val-de-Marne. La gauche lui en retire deux : Charente et Côtes-d’Armor.
Quelques départements n'ont pas encore de majorité claire, à l'heure pour nous de clore ce live et de vous donner rendez-vous demain pour la suite des analyses de ces élections.

00h51. En Seine-Saint-Denis, la gauche reste majoritaire

Pas de grand changement en Seine-Saint-Denis. La gauche dispose de 26 sièges au conseil départemental, contre 16 pour la droite.

00h40. La gauche conserve sa majorité dans la Nièvre

Avec huit sièges pour les binômes du Parti socialiste, huit pour ceux des divers gauche, auxquels s’ajoutent encore deux sièges pour l’union à gauche et deux autres pour l’union à gauche avec des écologistes, la Nièvre reste à gauche. Les binômes divers droite obtiennent six sièges et les divers centre en occuperont huit.

00h20. Le Puy-de-Dôme, bastion de gauche, passe à droite 

La droite arrive en tête dans ce département en remportant 16 cantons.Elle peut également compter sur deux binômes sans étiquette, mais marqués à droite. La majorité au conseil départemental du Puy-de-Dôme devrait donc pencher à droite, selon La Montagne, pour la troisième fois seulement depuis 1945.

00h15. Droite et gauche à égalité dans le Vaucluse

Six cantons pour la droite, six pour la gauche dans le Vaucluse. Le canton de Bollène est remporté par un binôme sans étiquette, qui n’a pas indiqué vers qui se dirigera son soutien pour l’élection du président, selon Le Dauphiné. Anthony Zilio veut que son canton reprenne « une place majeure dans le département ». Du côté de l’extrême droite, trois cantons sont remportés par le Rassemblement national et un par la Ligue du Sud. Actuellement, le département est sous présidence LR. Pour des raisons de santé, le président sortant Maurice Chabert ne s’était pas représenté.

00h23. La Charente bascule à gauche

En 2015 déjà, la présidence du département s’était jouée à un canton et à 2 sièges de conseillers départementaux. Cette fois-ci, le résultat était tout aussi serré, mais il a souri à une gauche unie assez largement, qui a réussi à reprendre le département à la majorité sortante de droite et du centre. La gauche a en effet repris deux cantons à la droite (Angoulême 1 et Tude-et-Lavalette) et n’a perdu que le canton d’Angoulême 2, elle obtient donc 20 sièges sur les 38 du conseil départemental.

00h19. Le Parti communiste perd le Val-de-Marne, son dernier département

C’est l’un des principaux évènements de ce second tour des élections régionales et départementales. Dernier département communiste de France, le Val-de-Marne a basculé à droite ce dimanche. Selon les premiers résultats, la droite gagnerait dans plusieurs cantons clé, lui permettant de prendre la majorité départementale. L’entourage du président sortant a reconnu la victoire de leur opposition. Porte-Parole du PCF, Ian Brossat a rendu hommage à Christian Favier sur le plateau de France 3. « Christian Favier est un grand Monsieur. Je lui garderai mon admiration. Si on avait plus d’élus comme lui, on n’aurait peut-être pas autant d’abstention », a-t-il affirmé.

00h14. Stéphane Troussel félicite déjà la gauche en Seine-Saint-Denis

Le binôme socialiste de Stéphane Troussel remporte La Courneuve avec 68,74% des suffrages exprimés. Le président sortant du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis s’est déjà réjoui de voir la gauche et les écologistes en tête en Seine-Saint-Denis.

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00h14. En Seine-Maritime, la présidence se jouera dans un canton

Selon Paris-Normandie, la majorité départementale sortante de droite et du centre, et l’opposition de gauche sont arrivées à égalité avec chacune 17 cantons. Au milieu : le candidat sans étiquette Dominique Métot jouera le rôle d’arbitre lors du troisième tour, l’élection du président du département.

00h02. Tarn-et-Garonne : un duel entre Christian Astruc et Jean-Michel Baylet pas encore tranché

Fief historique du parti radical de gauche, le département a basculé au centre en 2015 lorsque Christian Astruc (DVC) a quitté la majorité de gauche et a ravi le département à Jean-Michel Baylet (PRG). La gauche prend sa revanche en remportant 16 sièges sur 30, quand 12 vont à la droite et au centre. Le Rassemblement national entre au conseil départemental avec 2 élus. Mais dans un département aussi disputé, la présidence du conseil départemental devrait se jouer sur les alliances faites au 3è tour.

23h54. La gauche se renforce dans le Gard, le RN recule au conseil départemental

La gauche passe de 22 à 26 conseillers dans le département du Gard (sur 46 sièges). Le Rassemblement national, qui avait fait élire quatre quatre candidats en 2015, n’en envoie cette année que deux.

23h40. La Loire-Atlantique conserve une majorité de gauche

Après un premier tour très serré entre la droite et la gauche, le second tour s’annonçait disputé. Finalement, c’est la gauche qui conserve le département, avec 36 conseillers départementaux. « Un choix clair », selon Michel Ménard qui devrait prendre la succession de Philippe Grosvalet.

23h43 : Gérald Darmanin s’impose à Tourcoing

Dans le canton de Tourcoing, le binôme formé par Gérald Darmanin et la maire de la commune réalise un score de 64,98%. Le fort taux d’abstention n’avait pas permis au ministre d’atteindre les 25% des inscrits nécessaires pour être élu dès le premier tour.

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23h35. Philippe Dallier élu dans le canton de Bondy (93)

Le sénateur de la Seine-Saint-Denis, est élu conseiller départemental dans le canton de Bondy (57,34%). Fief historique de la gauche, d’abord communiste puis socialiste, une alliance de la droite et du centre vise ce département où de nombreuses villes ont déjà été conquises aux municipales.

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23h32. L’Ardèche bascule à droite

L’Ardèche faisait partie des départements que la droite espérait ravir à la gauche, qui y était majoritaire depuis 1998. La droite remporte huit cantons, la gauche huit également. Le binôme indépendant de Christian Feroussier et Julie Sicoit-Iliozer, soutenu par la droite, devient le faiseur de roi. Olivier Amrane, le chef de file de la droite, devrait être le prochain président du conseil départemental.

 

23h31. La ministre Brigitte Bourguignon l’emporte dans le Pas-de-Calais

Lot de consolation pour le gouvernement : la ministre déléguée chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, remporte l’élection départementale au sein du canton de Desvres, dans le Pas-de-Calais.

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23h13. Le Rassemblement national perd tous ses conseillers départementaux dans l’Aisne

Dans l’Aisne, département sous présidence UDI, le Front national avait remporté en 2015 8 des 42 sièges au conseil départemental. Ce dimanche, les binômes du Rassemblement national échouent dans tous les cantons où ils s’étaient maintenus.

23h11. Claude Chirac élue dans son canton de Corrèze

Dans le canton de Brive-la-Gaillarde-2, le binôme de Claude Chirac et Julien Bounie l’emporte largement avec 2 144 voix et 70,60% des suffrages exprimés.

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23h02. Philippe Bas largement réélu

En ballotage favorable face au binôme divers gauche, Philippe Bas et Martine Lemoine voient leur binôme confortablement réélu dans le canton de Villedieu-Les-Poêles, dans la Manche.

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22h51. Le Finistère bascule à droite

Voici 23 ans que le département était dirigé par la gauche. La présidente sortante, Nathalie Sarrabezolles (PS), ne s’était pas représentée. A l’issue du second tour, la droite finit victorieuse dans 14 des 27 cantons, deux de plus en six ans. Marc Labbey qui briguait la présidence en cas de victoire du PS est défait, à cinq voix près dans le canton de Brest-3. A Saint-Pol-de-Léon, Maël de Calan, président de l’actuel groupe de la droite et du centre (Alliance pour le Finistère) a remporté le canton avec 66,06 % des voix et pourrait devenir le nouveau président du département.

22h50. Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, largement élu

Dans le canton de Vernon, dans l'Eure, le ministre Sébastien Lecornu sort réconforté du second tour avec 81,11% des voix. Il n'avait pas pu l'emporter, avec sa binôme, dès le premier tour, en raison du faible taux de participation.

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22h48. Les Côtes d’Armor rebasculent à gauche

Perdues par la gauche en 2015, qui dirigeait le département depuis 1976, les Côtes d’Armor retrouvent aujourd’hui des couleurs roses : 18 sièges seront occupés par les binômes Divers gauche, 14 par ceux d’Union à gauche et 4 par ceux d’union à gauche avec des écologistes. Les binômes Divers droites prennent 8 sièges.

22h33. La droite progresse en Haute-Saône mais reste minoritaire, Alain Joyandet perd son élection

Avec 18 conseillers (sur 34), la gauche garde d’un cheveu la majorité dans le département. En six ans, la droite s’est renforcée dans ce département rural. Dans le canton de Vesoul 1, le binôme du sénateur Alain Joyandet (LR) et Laurence Curie échoue, avec 40,33 %, face au binôme divers droite de Sylvie Manière et Thomas Oudot (59,67 %).

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22h25. La majorité de gauche se renforce dans le Pas-de-Calais, le RN perd la moitié de ses conseillers

Avec 44 conseillers, la gauche renforce sa majorité, qui était à 36 sur 78. Elle peut donc disposer d’une majorité absolue. En 2015, le Rassemblement national avait remporté 12 sièges. Ce 27 juin, le parti n’en remporte que six, dont ceux de Marine Le Pen et Steeve Briois.

22h26. La droite reste majoritaire dans la Drôme

Le fief de l’ancien ministre socialiste Didier Guillaume reste finalement à droite. Une majorité de la droite et du centre avait conquis le département en 2015, et Marie-Pierre Mouton conserve sa majorité au conseil départemental. La droite gagne même du terrain avec 30 conseillers départementaux sur 38.

22h21. Marine Le Pen élue dans le canton de Hénin-Beaumont-2

Dans le canton de Hénin-Beaumont-2, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen et Steeve Briois, le maire RN de la ville, sont élus avec 59,72 % des voix.

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22h16. Pyrénées-Orientales : la majorité reste à gauche

On compte 18 conseillers étiquetés à gauche, ce qui assure à la majorité sortante de conserver le conseil départemental. Comme en 2015, le Rassemblement national n’obtient aucun conseiller et recule même en pourcentage des voix exprimées (33,72 % en 2021 contre 34,51 % en 2015).

 

21h46. Les Alpes-de-Haute-Provence basculent à droite

Alternance dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui étaient à gauche depuis 1998. La droite confirme ses bons scores du premier tour et s’impose également au second tour. Les Républicains disposent désormais au conseil départemental de 20 conseillers, contre 6 conseillers à gauche. 2 conseillers sont divers centre.


21h44. En Haute-Marne, la gauche perd son dernier canton

Le Parti socialiste perd son dernier bastion à Langres, où le binôme d’Anne Cardinal et Nicolas Fuertes s’incline face à celui de Dominique Thiebaud et Dominique Viard (DVD). Pour ce second tour, les binômes Divers droite récoltent 14 sièges, ceux d’Union à droite en auront 10 et 6 sièges seront occupés par l’union au centre et à droite. Le RN obtient quant à lui 2 sièges.

21h40. Le sénateur LR Jean Sol l’emporte dans le canton de Perpignan-2

Le sénateur LR Jean Sol avait déclenché une polémique trois jours avant le second tour, en évoquant de travailler éventuellement avec le Rassemblement national. Rappelé à l’ordre par le patron des Républicains, Christian Jacob, Jean Sol avait expliqué que ses propos avaient été mal interprétés. Ce dimanche, il l’emporte face au RN avec 57,57 % dans son canton de Perpignan-2. Il fait légèrement mieux qu’en 2015.

21h32. L’ancien canton de Jean Castex est remporté par la gauche dans les Pyrénées-Orientales

Dans le canton des Pyrénées catalanes (Pyrénées-Orientales), le binôme d’union de la gauche (Michel Garcia et Aude Vivès) s’impose avec 55,15 % des voix face au binôme d’union de la droite (Joseph Montessino et Joëlle Urrutia Calvet). En 2015, Jean Castex (avec Hélène Josende) l’avait emporté avec 58,30 % des voix, face à un binôme socialiste.

21h25. La droite renforce sa majorité dans la Vienne

Alain Pichon, le président LR du conseil départemental sortant, annonce que sa majorité « sort renforcée » du second tour. Sur Twitter, il indique que ses candidats ont remporté 15 cantons, ce qui assure à sa majorité 30 sièges sur 38, soit deux de plus par rapport à la précédente mandature.

21h10. La Lozère reste à gauche

A l’issue du second tour des départementales 2021, la Lozère reste largement à gauche, avec 20 conseillers départementaux sur 26. Vingt conseillers avaient été élus au premier tour, dont 14 pour la gauche. La Lozère était l’unique département qui avait basculé de la droite à gauche en 2015. Dans cette terre à droite depuis l’après-guerre, il s’agissait d’une maigre consolation pour la gauche à l’époque, qui avait perdu la moitié des conseils départementaux qu’elle détenait.

21h00. Les premiers résultats des élections départementales sont communiqués

Ce 27 juin, les Français votaient également pour renouveller leurs conseils départementaux. Au premier tour, dimanche dernier, seuls 119 binômes avaient été élus sur les 2 028 cantons hexagonaux. Le faible taux de participation a empêché nombre de binômes ayant pourtant obtenu plus de 50% des suffrages exprimés de s'affranchir d'un second tour. En effet, il faut également obtenir 25% des inscrits au premier tour pour l'emporter. 

20h30. Les départements qui pourraient changer de camp

le premier tour des élections départementales, dimanche 20 juin, a dans l’ensemble conforté les majorités sortantes et l’équilibre entre les majorités de droite et du centre, et celles de gauche ne semblait pas être en mesure de profondément changer. Localement, des bascules sont possibles. Retrouvez notre tour d'horizon des départements qui pourraient changer de camp.

 

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