Invitée d’Audition publique, sur les chaînes parlementaires, en partenariat avec Le Figaro Live, ce 18 janvier 2021, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a réagi à l’annonce de Sanofi de supprimer 400 postes, dans sa branche recherche et développement. « Ce n’est pas le moment d’envoyer des salariés sur ce marché du travail », a-t-elle souligné en premier lieu.
Les points de vigilance du gouvernement sont de différents ordres : sanitaires et stratégiques, mais aussi sociaux. Selon la ministre, le gouvernement s’est « assuré » que ce plan de départs n’allait pas « fragiliser » l’entreprise pharmaceutique sur le développement du vaccin contre le covid-19, qui a pris du retard. Ce point est qualifié de « priorité », par la ministre du Travail, qui souhaite que l’entreprise « mette le paquet sur cette question ». Sur le plan social, Élisabeth Borne espère que les effets sur l’emploi seront « limités ». « Je vais me préoccuper que ça se fasse sans licenciement, sans départ contraint », a-t-elle ajouté.
Reste une promesse faite en juin, au moment où Emmanuel Macron s’était rendu sur le site de production de Marcy-l’Etoile (métropole de Lyon). « Le gouvernement va s’assurer que Sanofi tient les engagements qui avaient été pris à l’égard du président de la République, au mois de juin, d’investir 600 millions d’euros dans la recherche et développement, et de relocaliser en France une usine de production de vaccins », a insisté Élisabeth Borne.