« Gilets jaunes »: Denormandie rejette une pause de la hausse des taxes sur les carburants
Le ministre du Logement Julien Denormandie a rejeté vendredi l'idée d'une pause de la hausse des taxes sur les carburants,...

« Gilets jaunes »: Denormandie rejette une pause de la hausse des taxes sur les carburants

Le ministre du Logement Julien Denormandie a rejeté vendredi l'idée d'une pause de la hausse des taxes sur les carburants,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le ministre du Logement Julien Denormandie a rejeté vendredi l'idée d'une pause de la hausse des taxes sur les carburants, suggérée au sein même de la majorité face au mouvement des "gilets jaunes" dont des représentants vont être reçus à Matignon.

"Quand vous avez un cap politique, je pense que le plus important, c'est de le tenir", a déclaré le ministre sur la radio Franceinfo.

M. Denormandie s'exprimait quelques heures avant que le Premier ministre Édouard Philippe accueille à Matignon plusieurs "gilets jaunes", à la veille de la troisième journée d'action de ce mouvement contre la hausse des taxes sur les carburants et la baisse supposée du pouvoir d'achat.

Dans ce contexte, plusieurs personnalités politiques - non seulement des élus locaux largement d'opposition rencontrés jeudi par M. Philippe mais aussi la députée de la majorité Brigitte Bourguignon - ont suggéré un "moratoire" de plusieurs mois sur les hausses des taxes concernées.

"Non", a répondu M. Denormandie vendredi, interrogé quant à savoir si cette possibilité était à l'étude. "Le moratoire ou la pause, ça revient à dire qu'on change la trajectoire".

"Il y a vraiment un axe politique qu'on a fait, c'est qu'on a dit: on privilégie le travail, on diminue la fiscalité sur le travail", a-t-il insisté.

Le ministre n'a pas laissé entendre que la rencontre de vendredi aboutirait à des annonces immédiates.

"Il y a une méthode de trois mois qui s'est ouverte: c'est l'objet de la réunion de cet après-midi d'ouvrir cette méthode de concertation territoriale", a-t-il dit. "Parce que les solutions ne seront pas les mêmes, territoire par territoire."

Les propos de M. Denormandie s'inscrivent dans la ligne d'un discours du président de la République Emmanuel Macron la veille, en Argentine: il a écarté tout "recul" et évoqué le "cynisme (...) de la vie politique" au lendemain d'encouragements formulés à des "gilets jaunes" par son prédécesseur socialiste François Hollande.

"Le bon terme c'est ce cynisme, mais qui vaut pour François Hollande ou pour d'autres responsables politiques comme Laurent Wauquiez", chef de file des Républicains à droite, a insisté M. Denormandie.

Dans la même thématique

« Gilets jaunes »: Denormandie rejette une pause de la hausse des taxes sur les carburants
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

« Gilets jaunes »: Denormandie rejette une pause de la hausse des taxes sur les carburants
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

« Gilets jaunes »: Denormandie rejette une pause de la hausse des taxes sur les carburants
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le