Macron promulgue la réforme de la SNCF

Macron promulgue la réforme de la SNCF

Emmanuel Macron a promulgué mercredi la loi réformant la SNCF, malgré de multiples journées de grève et des "inquiétudes...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a promulgué mercredi la loi réformant la SNCF, malgré de multiples journées de grève et des "inquiétudes légitimes" auxquelles il faut continuer de répondre, selon le chef de l'Etat.

"Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le chef de l'Etat en signant le texte de loi à l'Elysée.

Emmanuel Macron était entouré de la ministre chargée des Transports Elisabeth Borne et du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

"La SNCF a maintenant tous les atouts pour réussir dans ce nouveau monde, comme elle a toujours su gagner, relever les défis depuis 80 ans", s'est félicité Emmanuel Macron.

"Je sais qu'elle (la réforme) peut susciter des inquiétudes chez les cheminots, les Français l'ont entendu", a assuré le Président. "Je veux leur dire que par ce travail, nous avons répondu aux inquiétudes les plus vives, et nos continuerons de le faire dans la négociation de branches, dans la négociation d'entreprises, à chaque fois que ces inquiétudes sont légitimes, et qu'elles ne sont pas le refus de tout changer", a-t-il promis.

"Maintenant au niveau de la branche, au niveau de l'entreprise, des négociations vont commencer pour mettre en œuvre ce que la loi prévoit", a-t-il poursuivi.

La réforme, définitivement adoptée au Parlement à la mi-juin, prévoit notamment l'ouverture à la concurrence du transport des voyageurs (entre décembre 2019 et au plus tard 2039 selon les lignes), et de supprimer à partir du 1er janvier 2020 les embauches au très protecteur statut de cheminot.

Jeudi marquera la fin du calendrier de la grève unitaire, historique par sa durée, entamée le 3 avril par la CGT Cheminots, l'Unsa ferroviaire et la CFDT Cheminots. SUD-Rail avait lancé le même jour une grève illimitée.

Le groupe ferroviaire connaîtra la semaine prochaine une nouvelle séquence de grève, les vendredi 6 et samedi 7 juillet, au début des vacances scolaires, à l'appel de la CGT Cheminots et de SUD-Rail.

Dans la même thématique

SIPA_01204805_000078
2min

Politique

Procès des assistants RN : le Conseil constitutionnel rend une décision sans impact pour Marine Le Pen

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Elle est sans impact pour Marine Le Pen, qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Duel Retailleau-Wauquiez pour la présidence LR : « Le résultat sera plus serré qu’on ne le pense »

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent.

Le

Macron promulgue la réforme de la SNCF
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le