Syrie: Hamon s’en prend à Le Pen, Fillon, Mélenchon, « inféodés » à Poutine
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon s'en est pris jeudi à Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc...

Syrie: Hamon s’en prend à Le Pen, Fillon, Mélenchon, « inféodés » à Poutine

Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon s'en est pris jeudi à Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon s'en est pris jeudi à Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, les accusant d'avoir "choisi un camp" dans le dossier syrien.

"Ce qui est frappant (...) c'est le nombre de dirigeants politiques dans ce pays qui, non seulement, sont allés visiter ce monsieur (Bachar al-Assad) mais considèrent qu'il fait partie de la solution politique en Syrie", a déclaré M. Hamon sur France5.

"Pourquoi ? Parce qu'on est inféodé aujourd'hui à Poutine, les obligés de M. Poutine. Et on peut donner les noms quand même: les candidats à l'élection présidentielle Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, François Fillon, qui ont quand même sur ce dossier-là choisi à un moment un camp", a-t-il poursuivi.

Pour l'ancien ministre de l'Education nationale, "il faut fabriquer très vite une solution politique qui dise clairement que Bachar al-Assad ne peut pas être dans cette solution".

Au moins 86 personnes, dont 30 enfants, ont été tuées lors d'un raid mené mardi sur Khan Cheikhoun, petite ville de la province rebelle d'Idleb (nord-ouest de la Syrie).

La Turquie et d'autres pays, dont les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, ont désigné le régime du président Assad comme le responsable de l'attaque de mardi.

Selon Moscou, l'aviation syrienne a bombardé un "entrepôt" des rebelles contenant des "substances toxiques". En explosant, ces dernières se seraient disséminées dans l'atmosphère.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Syrie: Hamon s’en prend à Le Pen, Fillon, Mélenchon, « inféodés » à Poutine
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le