Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Quel sera l’état de la couverture vaccinale en France dans six mois ? Les objectifs et les prévisions du gouvernement, qui reposent essentiellement sur les livraisons des laboratoires et les autorisations de nouveaux types de vaccin, ne semblent pas toujours intelligibles. Le 21 janvier, face aux sénateurs, Olivier Véran concédait que le pays ne pourrait pas « avoir vacciné tous les publics fragiles d’ici à l’été », soit 15 à 25 millions de personnes (relire notre article). Le soir, sur TF1, le ministre a fait part d’un objectif plus ambitieux : celui d’avoir vacciné 70 millions de personnes d’ici la fin août, soit la totalité de la population française.
Invitée de Parlement Hebdo, sur les chaînes parlementaires ce 22 janvier, la vice-présidente LR de l’Assemblée nationale Annie Genevard a plutôt mal accueilli cette séquence hier. « Je ne sais pas s’il faut croire M. Véran du matin ou M. Véran du soir », a-t-elle réagi. « En matière de confiance, il faut une communication qui soit solide et constante. Là, manifestement, nous ne l’avons pas. Comment les Français peuvent avoir confiance dans une communication qui se contredit, qui est chaotique », a ajouté la députée du Doubs.
Annie Genevard a également emboîté le pas à Valérie Pécresse, qui elle-même relayait les critiques des élus locaux sur les difficultés de la coordination logistique sur le terrain. « C’est vraiment le bazar, je vous le confirme. »
Face aux critiques, le ministère de la Santé s’est expliqué à nouveau sur Twitter. « Les autorités sanitaires nous diront bientôt si tous les types de vaccins sont indiqués pour tous les publics. La vaccination des plus fragiles, priorité pour nous, pourrait le cas contraire se prolonger jusque pendant l’été », a-t-il averti. Selon lui, « si tous les vaccins commandés sont autorisés par les autorités sanitaires et si les laboratoires respectent leurs engagements, nous atteindrons cet objectif. » Il a également promis que le rythme de livraison des vaccins s’accélérerait « mois après mois ».
Politique
Invité de notre matinale, le général Gomart a estimé que s’il était à la place d’Emmanuel Macron, il démissionnerait pour « redonner un souffle à la France. » L’eurodéputé LR est aussi revenu sur le réarmement européen qui va nécessairement prendre du temps, a expliqué l’ancien directeur du renseignement militaire.
Le
Politique
« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid
C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.
Le
Politique
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Le
Politique
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
Le
L'intégrale du lundi 9 juin