Alors que la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, peine encore à produire ses effets, le gouvernement a annoncé la présentation d’un nouveau plan pour lutter contre la prostitution, à l’aube d’une augmentation inquiétante des chiffres chez les mineurs. Selon les associations, ils seraient entre 7 000 et 10 000 à être aujourd’hui prostitués, un chiffre qui a doublé ces dernières années.
D’où vient le fameux numerus clausus qui limite le nombre de médecins depuis 50 ans ?
Les difficultés que rencontre la médecine libérale aujourd’hui sont en grande partie liées au manque de médecins sur le territoire. Si le « numerus clausus » est maintenant décrié, ce sont pourtant les médecins libéraux, en 1971, qui ont réussi à convaincre l’Etat de limiter leur nombre. Après 50 ans de régulation du nombre de médecins par l’Etat, les effets de la suppression du numerus clausus en 2019 ne se feront pas sentir avant 2030.
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Dans une tribune du 29 décembre dernier publiée dans Le Figaro Vox, Ludovic Toro, maire UDI de Coubron estimait, en marge de la grève des médecins libéraux, que l’on « faisait payer aux médecins libéraux le résultat de 30 ans d’incompétence. » Ce médecin généraliste exhortait à ce titre le gouvernement à « ouvrir massivement le numerus clausus, en redonnant à l’hôpital les moyens de former ces étudiants. » Ce fameux « numerus clausus », débattu depuis des années et assoupli en 2019, désigne la limitation du nombre de médecins formés chaque année sur le territoire national. Et s’il est aujourd’hui dénoncé de toutes parts, notamment par les médecins libéraux, en nombre insuffisant pour répondre aux besoins de santé de la population, c’est pourtant un vieil acquis… du corps médical.