Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Laurence Rossignol : « Gérald Darmanin n’est pas à sa place comme ministre de l’Intérieur »
Par Public Sénat
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À l’issue des questions d’actualités au gouvernement au Sénat, Laurence Rossignol a réagi à l’échange qui a opposé sa collègue au groupe PS, Muriel Cabaret et Jean Castex, au sujet de la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur. « Il y a dans la manière dont le gouvernement déroule son argumentaire (…) un angle mort. D’abord la présomption d’innocence n’est nullement mise en cause puisque Gérald Darmanin du moins ses avocats, reconnaissent les faits (…) Un échange de relations sexuelles contre une promesse de passe-droit » a résumé la sénatrice de l’Oise avant d’ajouter : « Que pense le Premier ministre de cet échange relations sexuelles contre passe-droit, on ne le sait toujours pas ».
Ancienne ministre des droits des femmes, nommer Gérald Darmanin place Beauvau est une triple faute : politique, éthique et déontologique (…) Comment les policiers vont pouvoir enquêter sur leur ministre de tutelle ? » interroge-t-elle.
Laurence Rossignol estime que « Gérald Darmanin n'est pas à sa place comme ministre de l'Intérieur ».