Affaire Quatennens : « LFI, un parti qui reste stalinien » selon Vanessa Schneider

Affaire Quatennens : « LFI, un parti qui reste stalinien » selon Vanessa Schneider

Cette semaine, Steve Jourdin et ses invités reviennent sur l’affaire Quatennens qui secoue la France Insoumise. Le parti de gauche qui a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes a du mal à prendre ses distances avec son chef après les tweets de soutien de Jean-Luc Mélenchon au député du Nord. « Un parti qui reste stalinien » et où les critiques se font « mezza voce » pour la journaliste du Monde Vanessa Schneider. « Et Maintenant ! » ouvre le débat
Public Sénat

Par Eléonore Aparicio

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Son retrait devait calmer le jeu, il a mis le feu aux poudres. Une onde de choc qui s’est propagée cette semaine jusqu’au sommet de La France insoumise et qui déstabilise désormais Jean-Luc Mélenchon. Le dimanche 18 septembre dernier en annonçant son retrait du poste de coordinateur de LFI Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales, pensait, mettre fin à une situation intenable. Celle d’être un mari violent dans un parti qui a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes l’un de ses principaux combats. En apportant dans un premier tweet, sa « confiance » et son « affection » à l’un de ses fidèles Jean-Luc Mélenchon a déclenché une tempête de critiques des associations féministes. Elles lui reprochent son manque de compassion pour la victime.

Un parti mal à l’aise

Habitués à défendre la cause des femmes, les membres du parti ont eu du mal à critiquer le faux pas de leur leader. Pour Vanessa Schneider, grand reporter au Monde, le parti reste « extrêmement stalinien » malgré l’émergence d’une nouvelle génération, où « la parole du chef reste importante » ajoute-t-elle.

A LFI « La parole du chef reste importante », Vanessa Schneider

Même si elle reconnaît que « des voix différentes s’expriment, -et que- chacun a ses qualités, son charisme. Cela multiplie les possibilités de divergences ». Malgré cette liberté apparente, elle considère que les élus LFI ne sont pas libres de critiquer les prises de position de Jean-Luc Mélenchon. « On sent bien qu’on ne dit pas vraiment ce que l’on pense dans ce parti ou quand on le dit, on le dit vraiment mezza voce et tout doucement » estime-t-elle.

 

Retrouvez l’émission « Et maintenant ! » en intégralité sur notre site

Dans la même thématique

European Parliament in Strasbourg
7min

Politique

Européennes 2024 : les sondages peuvent-ils encore bouger ?

Les rapports de force vont-ils rester globalement stables jusqu’au scrutin du 9 juin ? La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann peut-elle dépasser celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer ? Marion Maréchal va-t-elle devancer la liste LR de François-Xavier Bellamy ? Les Français vont-ils se décider au dernier moment ? Eléments de réponses avec quatre sondeurs.

Le

France Migration
6min

Politique

Convocation de Mathilde Panot : pourquoi les poursuites pour « apologie du terrorisme » sont en hausse ?

La présidente des députés LFI, Mathilde Panot a annoncé, mardi, sa convocation par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » en raison d’un communiqué de son groupe parlementaire après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Depuis la loi du 13 novembre 2014, les parquets poursuivent plus régulièrement au motif de cette infraction. Explications.

Le