« Gilets jaunes »: Larcher appelle l’exécutif à « saisir la proposition » de Laurent Berger
Le président du Sénat Gérard Larcher a appelé mercredi l'exécutif à saisir la proposition de Laurent Berger, le numéro un de la...

« Gilets jaunes »: Larcher appelle l’exécutif à « saisir la proposition » de Laurent Berger

Le président du Sénat Gérard Larcher a appelé mercredi l'exécutif à saisir la proposition de Laurent Berger, le numéro un de la...
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Le président du Sénat Gérard Larcher a appelé mercredi l'exécutif à saisir la proposition de Laurent Berger, le numéro un de la CFDT, de réunir les corps intermédiaires pour construire un "pacte social de la conversion écologique" en réponse à la crise des "gilets jaunes".

Édouard Philippe avait écarté dimanche cette proposition faite samedi, estimant que ce n'est pas ce que "demandent les gilets jaunes".

"Je crois à la nécessité des corps intermédiaires, voilà pourquoi la proposition de Laurent Berger est une proposition qu'il faut saisir", a déclaré Gérard Larcher sur RTL, en dénonçant "l'exercice solitaire du pouvoir" d'Emmanuel Macron qui est selon lui à l'origine de la crise.

"En se coupant des corps intermédiaires, et Laurent Berger est un exemple des corps intermédiaires, des élus locaux et peut-être aussi d'une partie des médias, (le président de la République) s'est coupé des réalités", a critiqué le président LR du Sénat.

Le président du Sénat appelle aussi à une "réponse politique" qui passe par la proposition des sénateurs LR, lors de l'examen du budget jeudi, "d'annuler l'augmentation de la taxe" sur les carburants, ce qui représentera "2,9 milliards de moins pour les caisses de l'État cette année", a-t-il précisé.

"On ne peut pas dire: j'entends, j'écoute et je ne fais rien, je crois que la responsabilité du politique, c'est un moment d'avoir le courage de prendre des décisions" et "la décision, c'est d'écouter une des deux Chambres" du parlement, a estimé M. Larcher.

Le président du Sénat s'est dit aussi "inquiet par la radicalisation" du mouvement des "gilets jaunes". "On part de sujets qui sont des sujets légitimes, que nous entendons, qui sont la vérité sur la taxation, sur la mobilité, sur la CSG, et puis on en vient à savoir s'il faut un référendum sur la légitimité du président de la République, ce n'est pas ma conception des choses", a-t-il critiqué.

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