Juppé ne se “mêlera pas” de “l’élection à la présidence de LR”

Juppé ne se “mêlera pas” de “l’élection à la présidence de LR”

Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a annoncé lundi qu'il ne se "mêlerai(t) pas de l'élection à la présidence de LR", scrutin...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a annoncé lundi qu'il ne se "mêlerai(t) pas de l'élection à la présidence de LR", scrutin crucial pour le parti menacé de division en interne.

"Je ne me mêlerai pas de l’élection à la présidence de LR. Je ne parraine aucun candidat", a assuré l'ancien Premier ministre sur son compte Twitter. "Je serai attentif aux lignes rouges que j'ai tracées", a-t-il cependant mis en garde.

Dans un billet de blog le 27 août, le premier président de l'UMP (devenue LR) en 2002, a fermement appelé la formation politique à ne pas franchir "certaines lignes rouges", notamment "celle de l’incompatibilité absolue avec le FN".

Des mises en garde similaires à celles adressées à Laurent Wauquiez par ses opposants, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, favori de l'élection, ayant répondu plusieurs fois qu'il ne ferait "pas d'alliance" avec le FN.

M. Juppé a également cité "la ligne rouge d’un conservatisme idéologique rétrograde" de "groupes qui ont une influence croissante dans la gouvernance du mouvement", dans une référence implicite au mouvement Sens commun, que M. Wauquiez considère comme "une composante de (la) famille politique".

Lundi, c'est Valérie Pécresse qui a déclaré qu'elle n'excluait pas de quitter Les Républicains si Laurent Wauquiez en était élu président en décembre, fixant des "lignes rouges" tout en reconnaissant qu'il a apporté certains "gages".

Outre M. Wauquiez, quatre candidats devraient briguer la présidence les 10 et 17 décembre: Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais, Laurence Sailliet, proche de Xavier Bertrand, Florence Portelli, ancienne porte-parole de François Fillon à la présidentielle, et le député Julien Aubert.

D'autres personnalités du parti, comme le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, et le juppéiste Maël de Calan, s'interrogent.

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le