« La réforme de l’Assurance chômage est une ignominie », fustige Ian Brossat
Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », le porte-parole du PCF estime que la moitié des chômeurs vont perdre « 17 % » de leurs indemnités.

« La réforme de l’Assurance chômage est une ignominie », fustige Ian Brossat

Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », le porte-parole du PCF estime que la moitié des chômeurs vont perdre « 17 % » de leurs indemnités.
Public Senat GO&UP

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Une « ignominie », une « monstruosité »… Le porte-parole du PCF, Ian Brossat, n’avait pas de mots assez forts jeudi matin pour qualifier la réforme de l’Assurance chômage. Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », l’adjoint à la mairie de Paris a étalé ses prédictions inquiétantes : « Plus de la moitié des chômeurs ne touchent rien. Et l’autre moitié touche en moyenne 905 euros par mois. Ils vont voir leurs indemnités baisser de 17 %. » Et de s’en prendre à la ministre en charge de la réforme, Élisabeth Borne. « N’y a-t-il pas assez de pauvres dans notre pays ? Madame Borne est née avant la honte. Je soutiens toutes les mobilisations de syndicats qui visent à la faire échouer », a tempêté Ian Brossat.

« Il y a 10 millions de pauvres en France. Avec cette réforme, il y aura des pauvres supplémentaires », a-t-il poursuivi. Avant de vilipender une dernière fois le ministère : « Et ça se dit de gauche ? ! C’est une monstruosité. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« La réforme de l’Assurance chômage est une ignominie », fustige Ian Brossat
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le