Petits commerçants : « Le gouvernement redoute des suicides » alerte Jérôme Fourquet

Petits commerçants : « Le gouvernement redoute des suicides » alerte Jérôme Fourquet

Entretien avec Jérôme Fourquet, Essayiste, politologue, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop. Il était l’invité de Rebecca Fitoussi dans « Allons plus loin » le 12 novembre.
Public Sénat

Par Rebecca Fitoussi

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On observe une colère monter chez les petits commerçants. « Les commerçants pourraient devenir les gilets jaunes puissance 100 », selon Raymond Soubie. Et pour Alain Griset, ministre des PME cité dans Le Monde, « il faut faire un peu d’histoire, se souvenir du poujadisme et du CIDUNATI de Gérard Nicoud, (N.D.L.R., mouvements de révolte de petits commerçants dans les années 1950 et 1970). Le terreau est là. »

Vous croyez à la « gilet-jaunisation » de cette colère des commerçants ?

Il est incontestable que toute une partie de ces professions sont aujourd’hui avec les deux genoux à terre. Ils ont déjà encaissé le premier confinement qui était très difficile à vivre psychologiquement, comme pour beaucoup de Français, mais aussi pour eux économiquement. En dépit, il faut le souligner, des aides importantes que le gouvernement leur a accordées, ne pas avoir de chiffre d’affaires pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, est quelque chose de problématique pour ces toutes petites entreprises. Beaucoup d’entre eux pensaient se refaire à la faveur des fêtes de fin d’année, en se disant « on a un premier semestre catastrophique, mais on peut encore sauver les meubles ». Manifestement, ce ne sera pas le cas et certains n’ont plus de réserves ou ont consommé toute leur trésorerie. Certains avaient été aidés par un prêt du gouvernement, mais les prêts, on le sait, il faut les rembourser. C’est dramatique parce que ce sont souvent les projets d’une vie. On a mis toutes ses économies, toute son énergie. Une identité s’est construite autour de ce qu’on appelle son affaire, son petit commerce.

 

Cela va bien au-delà de la question de l’argent donc…

C’est une question quasiment existentielle ou vitale. Partant de là, on a différentes réactions qui sont possibles ou attendues, peut-être des mobilisations, parfois un peu brutales ou violentes. Le ministre a rappelé les précédents historiques avec le mouvement Poujade ou le CIDUNATI, qui étaient des mouvements assez musclés, assez virulents. On pourrait comparer cela avec des manifestations de marins pêcheurs ou d’agriculteurs. Ces professionnels ont en commun d’être des indépendants, dont les filets de protection sociale sont beaucoup moins développés que pour les salariés, et de tout jouer sur leurs affaires, c’est-à-dire que tout est hypothéqué. Il y a donc une propension peut-être plus importante que chez d’autres catégories de la population à aller jusqu’au bout parce qu’ils sont vraiment le dos au mur.

La deuxième manifestation de ce très profond désarroi ou de cette fragilisation accrue de ce corps social, le gouvernement n’en parle pas, mais c’est ce qu’il redoute plus que tout, ce seraient des suicides. Je parlais tout à l’heure des agriculteurs. On connaît un taux de suicide très élevé depuis des années dans la profession agricole qui est à peu près dans la même situation économique et sociale que ce que connaissent aujourd’hui les petits commerçants, les petits artisans.

Sur l’idée de savoir si on a là les ferments d’un nouveau mouvement des Gilets Jaunes, rappelons quand même que, hélas pour eux, ces petits commerçants sont très peu nombreux dans la population française, c’est 2 % à 3 % de la population et tous ne sont pas classés commerces non-essentiels. Quand on parle du CIDUNATI ou du mouvement de Poujade, ce sont des périodes où la catégorie des indépendants a vu ses effectifs être totalement comprimés par la montée en puissance de la grande distribution. Dans les années 1950, ce sont les premiers pas de la grande distribution, et puis les années 1970, ce sont les hypermarchés qui vont laminer tout le petit commerce. Ils sont donc beaucoup moins nombreux aujourd’hui qu’ils ne l’étaient hier. J’ai retrouvé des vieilles enquêtes de l’Ifop qui s’intéressaient justement au mouvement Poujade. À l’époque, les commerçants et artisans, c’est 10 % de la population active. Aujourd’hui, on est à 3, 4 ou 5 %, donc il y a encore du monde, mais il n’y a pas les effectifs pour se lancer dans un mouvement aussi massif que celui des Gilets Jaunes. Et si les Français sont très solidaires, comme ils peuvent l’être des agriculteurs quand ces derniers manifestent leur douleur, leur désespoir, ce n’est pas forcément une adhésion qui irait jusqu’à manifester côte à côte avec ces petits commerçants qui, encore une fois, sont statistiquement et sociologiquement plutôt isolés.

 

Pierre Poujade était lui-même un petit commerçant. Ironie de l’histoire, il était libraire, papetier. Quelle peut être la traduction politique de cette colère des commerçants ?

À l’époque, le mouvement Poujade avait débouché sur une aventure électorale et c’était le début de la carrière de Jean-Marie Le Pen, qui avait été élu député poujadiste, un des plus jeunes députés de France. Aujourd’hui, le créneau est un peu occupé. Il y a déjà du monde sur le créneau contestataire mais il faudra voir néanmoins si des figures émergent d’un éventuel mouvement de ce type.

 

Ces commerçants vont voter… Vers qui peuvent-ils se tourner ?

Derrière ce sujet assez électoral, il y a une autre réalité intéressante, c’est de voir le soutien d’un certain nombre de maires de communes à l’égard des commerçants et des artisans. Il y a un réflexe assez électoraliste, on défend les petits commerçants de son territoire et on est souvent plus en phase avec le terrain qu’un ministre, on est « à portée d’engueulade » dirait Xavier Bertrand. Et derrière tout cela, il y a un autre sujet très important, c’est la question de la désertification commerciale des centres-villes. Beaucoup de maires sont engagés depuis plusieurs années, avec l’aide maintenant du gouvernement, autour de l’action du programme « Action cœur de ville » dans une tentative de redynamisation des centres-villes. Beaucoup de ces maires voient de manière catastrophée tous les efforts engagés pour maintenir un tissu commerçant vivant dans leur cœur de ville, être réduits à néant par les mesures de fermeture dues Covid. Derrière ça, il y a cette question qui se joue : quel va être l’état du paysage économique et social en sortie de Covid ? L’Etat a certes sorti le carnet de chèques, Bruno Le Maire parle de payer des loyers, des arriérés de trésorerie, d’enlever des taxes, etc. Pour autant, ça ne suffira pas. La réalité très concrète d’une toute petite entreprise sans client pendant plusieurs mois, c’est souvent le dépôt de bilan à la fin. On peut ajouter que dans plusieurs de ces villes, les chiffres d’affaires avaient déjà été amputés en 2018 et 2019, avec les samedis des Gilets Jaunes et en Ile de France, une grève dans les transports en commun, donc là, c’est sans doute le coup de grâce.

 

Politiquement, cette crise sanitaire est-elle en train de faire beaucoup de mal à l’exécutif ?

On a un gouvernement qui était déjà impopulaire en entrant dans cette crise du Covid. Quand on regarde la cote de popularité d’Emmanuel Macron depuis le début de la crise, depuis février / mars, on est sur une certaine stabilité, dans le dernier baromètre IFOP pour le Journal du dimanche on est aux alentours de 38 % de Français satisfaits. Peut-être que ça va baisser avec les atermoiements et les mesures un peu brouillonnes des derniers jours, mais ce 38 %, on peut le comparer avec le même outil, avec le même baromètre, à la popularité de François Hollande à la même période de son quinquennat, qui oscillait entre 14 % et 15 %, et à la popularité de Nicolas Sarkozy qui était de 28 %. Il y a une impopularité qui est très forte certes, mais qui doit être relativisée. Et à tout prendre, le gouvernement et Emmanuel Macron, en premier lieu, sont complètement au centre du jeu dans cette affaire. Et vous voyez bien toute la difficulté qu’ont les oppositions, de quelque nature qu’elles soient, à se faire entendre.

 

On les entend quand même beaucoup ces oppositions…

Oui, mais je pense que les Français les entendent assez peu ou en tout cas, leur portent assez peu d’attention. Il n’y a pas de plan B aujourd’hui de manière manifeste aux yeux de nos concitoyens.

 

Vous voulez dire qu’aucune opposition aujourd’hui ne tire parti de la dite « mauvaise gestion » de la crise sanitaire ?

Je pense que les Français font la part des choses. Une enquête récente a interrogé les Français sur la perception qu’ils avaient de la façon dont nos partenaires européens géraient la crise du Covid. Près de 70 % d’entre eux nous disaient : ce n’est ni mieux, ni moins bien ailleurs. Et ce n’est pas un hasard si Emmanuel Macron, dans une de ses dernières interventions, a beaucoup insisté sur la comparaison internationale. Il n’y a pas aujourd’hui de pays qui, en Europe, s’en sort vraiment bien. Il y a quelques semaines encore, on disait « Regardez les Italiens qui ont été durement touchés, ils ont mis en place des mesures très strictes, ils s’en sortent mieux ! » Aujourd’hui, ils sont en fait à peu près dans les mêmes difficultés que nous. On a eu l’expérience tentée par les Britanniques sur l’immunité collective. Morale de l’histoire : on a 50 000 morts en Grande-Bretagne, 10 000 de plus que chez nous. On voit que l’Allemagne a reconfiné, que l’Espagne fait de même. Donc même si, de manière assez attendue et justifiée pour une part de la population, il y a des critiques très fortes qui sont adressées au gouvernement, la comparaison internationale, d’une part, et la difficulté de gestion intrinsèque de ce virus, atténuent quelque peu la dureté des critiques qui sont portées. De la même manière, quand nos compatriotes voient qu’un certain nombre de spécialistes de ces questions d’épidémie peuvent parfois tenir des discours contradictoires, tout cela vient un peu atténuer le sentiment de cafouillage qu’il peut y avoir au sommet de l’Etat. L’exécutif pilote dans le brouillard, mais personne n’a de boussole.

 

Les Français sont pris une tourmente sanitaire mais aussi sécuritaire. Emmanuel Macron parle de « séparatisme » aujourd’hui, vous parliez il y a 2 ans « d’archipélisation ». L’un est la conséquence de l’autre ?

C’est une des illustrations de l’archipélisation. On essaie de manier les euphémismes, mais quand le président évoque le séparatisme, on voit clairement qu’il fait référence à ce qui se passe dans un certain nombre de quartiers avec la population issue de l’immigration et souvent de confession musulmane. Mais le processus d’archipélisation est plus vaste. Il touche aussi bon nombre de catégories de la population, soit sur des logiques religieuses, soit sur des logiques sociales. On a vu par exemple, au moment du premier confinement, un exode sanitaire massif de la part d’un certain nombre de catégories aisées qui ont quitté les grandes villes, qui sont allées se confiner à la campagne ou au bord de la mer. Le séparatisme est une des manifestations, sans doute l’une des plus manifestes, les plus problématiques et parfois les plus inquiétantes. Mais pour avoir un diagnostic lucide sur les facteurs de fragmentation ou de séparatisme, on voit bien qu’on a aussi en France toute une série de forces de rappel qui sont extrêmement puissantes : les services publics, l’école notamment, mais également le tissu associatif. On a des milliers d’associations en France. Certaines, on l’a vu récemment, fonctionnent sur des logiques communautaristes, mais d’autres, notamment dans le sport, maintiennent encore du lien et sont souvent pour les jeunes avant le collège, un des derniers endroits avec l’école où il y a encore une certaine forme de brassage. Et ça, c’est un trésor qu’il faut parvenir à conforter et à aider.

 

Côté politique, il y a un projet de loi en préparation qui sera présenté le 9 décembre prochain et qui s’appuiera sur la laïcité. Est-ce que cela peut suffire à raccommoder le tissu national ? Est-ce que cela peut suffire à reconstruire un socle commun ?

Cela ne parle certainement pas à ceux qui sont dans une logique dite « séparatiste », mais du coup, il faut rappeler ce cadre. C’est sans doute tout à fait nécessaire de le faire. Mais il ne faut pas se bercer d’illusions. Le cadre légal ne suffit pas. Il y a toute une bataille culturelle et politique à mener. On parle beaucoup du « vivre ensemble », mais ça ne se décrète pas. Est-ce qu’on se sent appartenir à la communauté nationale ? Est-ce qu’on vibre au moment de la Marseillaise ? Ou lorsque le drapeau est hissé ?

 

Ou lors d’un hommage à de Gaulle ? Ou lors de la Panthéonisation de Maurice Genevoix ?

Je pense que le président de la République est parfaitement conscient désormais de l’état de fragmentation du pays et qu’il s’est saisi d’un certain nombre de leviers pour essayer d’y remédier ou au moins de contenir ce séparatisme. Cela peut passer par des lois assez restrictives, cela passe aussi, et il est assez féru de cela, par le fait de manier un certain nombre de symboles. Là encore, ça ne fera pas tout, mais c’est en faisant converger différents efforts qu’on peut peut-être y arriver.

 

Avec des figures du passé ?

Des figures du passé, des moments historiques. La guerre de 1914 a été beaucoup investie par ce président, on se souvient de son itinérance mémorielle dans le nord-est de la France, sur les lieux des champs de bataille de 1914-1918. Emmanuel Macron essaie de travailler à remettre du ciment. L’histoire a une importance dans ce travail-là, même si, encore une fois, ce ne sera sans doute pas suffisant.

 

Lors de l’hommage à Samuel Paty dans les établissements scolaires, 400 violations de la minute de silence ont été constatées. 52 % d’entre elles ont été enregistrées dans des collèges, 27 % dans des lycées, 21 % dans des écoles. Que nous disent ces chiffres ?

Tout cela se transmet dans les foyers familiaux, ça se transmet à la maison. Effectivement, nous avons un certain nombre de familles qui inculquent ou qui inoculent, selon la terminologie consacrée, ce type de regard, ce type de rapport à la société française. C’est pour ça que la question du cadre laïc ou du cadre légal n’est pas suffisante. Il y a une bataille à engager. Ces chiffres ne sont pas très étonnants. L’IFOP avait réalisé pour la Fondation Jean Jaurès et pour le CNAL, Comité national d’action laïque, une grande étude auprès des enseignants, avant la tragique attaque de Samuel Paty sur « comment se passait le respect de la laïcité dans les établissements scolaires ? » 35 % des enseignants nous disaient qu’ils s’étaient déjà autocensurés pour éviter des problèmes dans leurs classes, pas forcément toutes les semaines, mais qu’ils avaient déjà été confrontés à ce type de climat hostile et qu’ils avaient senti de par l’expérience qui était la leur, que le fait d’aborder tel ou tel sujet n’allait pas passer au moment où il était prévu de le faire par les programmes. Cette proportion montait même à 50 % parmi les enseignants en REP ou en ZEP, dans les zones d’éducation prioritaire. A l’Ifop, on s’est intéressé ces dernières années de manière tout à fait justifiée et efficace au haut du spectre terroriste, c’est-à-dire aux gens qui sont passés à l’action, qui les ont soutenus, qui les ont armés. Mais on voit bien que si plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de personnes, sont dans ce type de dispositions là, c’est qu’elles s’appuient ou qu’elles émanent d’une espèce de bouillon culturel, d’un terreau qui est beaucoup plus vaste. Et ce terreau-là, c’est celui qui, aujourd’hui, engendre ce qu’on appelle des « loups solitaires », qui en fait, chassent souvent en meute et qui passent à l’action de manière isolée ou qui, sans aller jusqu’à des attaques terroristes, travaillent au quotidien à inculquer à leurs enfants ce type de valeurs et se mobilisent sur des réseaux sociaux.

De mémoire, la jeune Mila avait subi 30 000 messages hostiles, voire de menaces. 30 000 ! Il faut prendre la mesure de la volumétrie que cela représente. Lors des municipales, il avait été question des listes communautaires. On ne les a quasiment pas vues, mais en fait, tout cela est plus subtil. La vraie menace ou la vraie manifestation de ce travail de sape, ce sont des représentants autoproclamés ou non, d’un certain nombre de groupes ou de communautés qui vont taper à la porte de la permanence électorale d’un des candidats ou du maire sortant, en lui disant qu’en échange de tel ou tel engagement sur tel ou tel horaire de service public ou autre, ils pourraient monnayer et se voir soutenu par des blocs de voix que ces émissaires seraient censés représenter. On a tout cela à bas bruit dans une partie des territoires de la République et les perturbations des minutes de silence, ce n’est qu’une des manifestations parmi d’autres de tout cela.

 

Est-ce que cela peut changer le vote des enseignants à terme ? C’est historiquement plutôt une corporation de gauche. Est-ce que l’assassinat de Samuel Paty et tout ce que vous décrivez à l’école peut changer leurs opinions politiques ?

C’est une hypothèse qu’il faudra suivre, on n’a pas encore d’éléments aujourd’hui pour y répondre. On voit néanmoins que l’ancrage à gauche est quand même toujours assez prégnant. La réaction d’un certain nombre d’enseignants, de syndicats d’enseignants nous montre qu’il y a quand même toujours ce penchant, qui est plutôt celui de celui de la gauche, même si, et c’est important, des changements peuvent intervenir, non pas de manière spectaculaire avec un basculement à droite, voire davantage, mais avec un rééquilibrage au sein des gauches, des votes de ce corps enseignant. On a vu de manière très manifeste que la gauche était très fracturée, et même dans un affrontement très violent entre, en gros, la ligne Charlie versus la ligne dite « indigéniste » ou « islamo-gauchiste », et cela traverse aussi une partie du monde enseignant. Jusqu’à présent, on était plutôt sur des affrontements d’idées. Là, il y a aujourd’hui le cadavre d’un des leurs. Sans doute que cela pourrait faire bouger les lignes. Quelque part, on peut dire que ce qui est arrivé à Samuel Paty, est la conclusion d’une très longue discorde qui a fracturé la gauche depuis 1989 et l’affaire des foulards de Creil, déjà dans un collège où la gauche s’était déjà déchirée entre deux tendances. Cela fait donc 30 ans que ça dure. Le contentieux s’est considérablement alourdi entre ces différentes familles politiques. Il y a Manuel Valls qui est une figure emblématique, mais regardez Me Richard Malka, l’avocat de Charlie Hebdo, ou d’autres qui ont pris cette fois des positions extrêmement musclées. On voit que la gauche n’est pas sortie indemne de cette affaire.

 

Jérôme Fourquet, Auteur de « En immersion, enquête sur une société confinée » et de « l’Archipel français », prix du livre politique 2019

 

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