Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.
Rachline : « Si Sarkozy n’avait pas supprimé la double peine, le terroriste de Nice n’aurait pas pu commettre son acte terrible »
Par Public Sénat
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Le sénateur maire FN de Fréjus l’affirme : « Si la double peine n’avait pas été supprimée par Nicolas Sarkozy, le terroriste de Nice n’aurait pas pu commettre son acte terrible ». En 2003, Nicolas avait réformé la double peine en restreignant la possibilité d’expulser un étranger du territoire français en cas de condamnation.
Après l’attaque de Nice, les sénateurs FN souhaitent remettre au goût du jour cette mesure pénale en l’insérant dans le texte de la prorogation de l’état d’urgence. « Nous allons déposer un amendement pour établir la double peine », affirme ainsi David Rachline au micro de Public Sénat. Il appelle alors la majorité sénatoriale à « réagir et se mobiliser dans ce sens. J’espère qu’ils voteront notre amendement, ça serait la démonstration qu’ils prennent le problème a bras le corps ».
David Rachline accuse ensuite l’ancien maire de Nice d’avoir financé l’islamisme. « A Nice, monsieur Estrosi a permis l’installation d’un certain nombre de mosquées dont nous ne sommes pas certains qu’elles soient très républicaines et nous avons la preuve qu’il a financé un certain nombre d’organisations proches de l’UOIF, organisation qualifiée de terroriste par un certain nombre de pays », détaille-t-il au micro de Public Sénat. Et de conclure près de 6 jours après l’attentat de Nice : « Il faut qu’il tire les conclusions de cette politique catastrophique »