Toyota : « En France, le travail est une fierté », se félicite Emmanuel Macron

Toyota : « En France, le travail est une fierté », se félicite Emmanuel Macron

Au cours d’une journée marathon, le président de la République s’est rendu sur le site de l’usine Toyota près de Valenciennes (Nord). Le constructeur japonais va investir 300 millions d’euros dans cette usine et créer 700 postes en CDI. Le chef de l’État ira ensuite au château de Versailles pour une mission séduction à l’endroit de quelque 140 représentants de multinationales.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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300 millions d’euros d’investissement et 700 créations de postes en CDI, ça se fête. Emmanuel Macron s’est rendu mardi sur le site de Toyota à Onnaing, près  de Valenciennes (Nord). Le directeur du site Luciano Biondo a confirmé ces chiffres devant la presse. Cet investissement est destiné à l’assemblage d’une nouvelle voiture, en plus de la Yaris.

« Il n'y a pas de secrets, l'État peut faire beaucoup de choses pour aider, mais ne peut pas se substituer », selon Emmanuel Macron.

« En France, le travail est une fierté », s’est félicité Emmanuel Macron avant de rendre hommage aux salariés de l’usine. « Si Toyota décide d'investir 300 millions et de créer 700 CDI ici c'est parce que vous êtes bons », a déclaré le chef de l’État dans une ambiance festive. « Des coups durs, il y en aura d'autres dans le pays. Si ça se passe bien ici, c'est parce qu'il y a vous, il y a ici un dialogue social exemplaire dans l'entreprise », a déclaré Emmanuel Macron. Le président a ajouté qu’« il n'y a pas de secrets, l'État peut faire beaucoup de choses pour aider, mais ne peut pas se substituer. »

L’annonce de Toyota tombe à point nommé pour Emmanuel Macron. Après sa visite sur le site de l’usine d’Onnaing, le président ira au sommet « Choose France » (« Choisir la France ») qui aura pour décor le château de Versailles. Ce sommet dédié à l’attractivité de la France, réunira 140 PDG étrangers. Une rencontre qui devrait déboucher sur de grands projets d’investissements qui pourraient dépasser 1 milliard d’euros. De quoi allier la théorie du ruissellement à la praxis.

Lire aussi : Comment Emmanuel Macron veut séduire les multinationales

La journée marathon d’Emmanuel Macron – audience solennelle devant la Cour des Comptes, visite du site de Toyata, sommet de « Choose France » - devrait couvrir les voix de l’opposition sans pour autant les étouffer. Sur Twitter, d’aucuns y sont allés de leur critique. Caustique, la sénatrice socialiste de Paris, Marie-Pierre de La Gontrie a suggéré au président d’inviter ces multinationales « à Bercy pour qu’ils payent des impôts. »


Dans un autre registre, le rédacteur en chef du quotidien La Voix du Nord, Patrick Jankielewicz, s’est plaint que les photographes de son journal n’aient pas été accrédités par l’Élysée. Ces derniers jours, Patrick Jankielewicz s’était fait remarquer en mettant fin à la relecture des interviews par les politiques. À noter que le sommet « Choose France » se tiendra sans la présence des journalistes. Une histoire de communication.

 

 

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